Sortie de crise à Kidal : Le Collectif pour le Changement fait ses propositions (CPC)

Le CPC était face à la presse mardi dernier pour présenter ses propositions de sortie de crise au Nord du Mali en général et à Kidal en particulier.

Le point de presse était présidé par Siaka Diarra, Président du CPC, avec à ses cotés, Ousmane Ben Fana Traoré, Porte-parole, Racine Thiam, Secrétaire à l’organisation et  Sibiri Koumaré, Vice-président.

Composé de cinq partis politiques, le CPC a été créé après le 1^er tour de l’élection présidentielle de 2013. Il a également en son sein vingt anciens candidats à la même élection présidentielle.

Dans son discours introductif, le Président du CPC a prôné le dialogue avec les groupes signataires et associés à l’accord de Ouagadougou et exprimé toute sa confiance en l’expérience et la pondération du négociateur, en la personne de l’ancien Premier ministre Modibo Keita, qui vient d’entamer un dialogue avec les groupes armés à Ouagadougou.

En outre, le point de presse a été marqué par une déclaration lue par le porte-parole du CPC, Ousmane Ben Fana. Le CPC propose aux autorités maliennes de résoudre définitivement, avec le soutien de nos alliés, la problématique de «l’interlocuteur commun et crédible» pour une négociation efficace et efficiente, d’instaurer la confiance entre les Institutions du Mali et les groupes armés rebelles maliens, de prendre comme base des négociations l’accord de Ouagadougou, accepté par tous, et de soutenir les efforts du Haut Représentant du Président de la République pour le dialogue inclusif inter-malien.

Comme autres propositions, le CPC demande de mettre en place, dans le cadre du cantonnement, un dispositif immédiat de retrait des armes dans les régions du Nord du Mali et d’accélérer la signature de l’accord de défense avec la France.

Le CPC sollicite aussi le renforcement de l’efficacité et des capacités de nos forces armées et de sécurité, en créant un bataillon opérationnel, les Combattants du désert, bien doté et bien formé.

Il s’agira aussi pour le CPC de mettre en place, avec le soutien de la Communauté Internationale, les mécanismes d’une justice indépendante, impartiale et équitable et la Commission Vérité, Justice et Réconciliation.

Le CPC demande également de soutenir le Chef de l’Etat et le gouvernement et de soutenir et de reconnaître les efforts déployés au Mali par la Communauté Internationale depuis 2012, pour ne citer que ceux-là, a déclaré Ousmane Ben Fana Traoré.

Adama Bamba

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