Insolent il l’est incompétent il l’est également. Lui, c’est l’indéboulonnable Falaye Sissoko, le Tout-Puissant directeur général de la SOPAM et digne héritier des traits caractéristiques d’Ahmed Diane Séméga (ancien ministre des mines qui ne jurait que par le nom d’ATT). Falaye est aussi le non moins époux de Assa Kida la célèbre animatrice de l’émission ‘’Sumu Kura’’ sur la chaine Africable qui, elle aussi, se fait parler d’elle à cause de ses…. Lire notre première immersion dans une société aux pratiques scandaleuses inédites.
Après de fastidieux va-et-vient, le Lundi 25 Août 2014, le Tout-Puissant Mazembé, pardon, le Tout-Puissant Falaye Sissoko a chargé son directeur du site, en l’occurrence, Lassana Berthé, de rencontrer notre rédaction. À première vue, cet homme muet comme une carpe, ferait plus de ravages qu’un éléphant dans un magasin de porcelaines.
En effet, après une succincte introduction sur le sens de notre démarche déontologique, sa première question fut : «Mais, d’où vous sortez toutes ces informations ?» Une interrogation assez triviale de la part d’un responsable «béni-oui-oui» qui donne bien des idées aussi saugrenues les unes que les autres sur les sales pratiques qui se feraient à la SOPAM.
Créée en 2006 pour suppléer l’EDM dans la production de l’électricité à vendre aux pauvres Maliens, la SOPAM se serait déviée de cet objectif à cause des attitudes de son Directeur général Falaye Sissoko. Ce falot Falaye nommé par «le fayot baron du Mouvement citoyen» Ahmed Diane Séméga à l’époque ministre des mines serait l’incarnation même de l’indélicatesse en matière de gestion.
Se prenant pour le nombril du monde, le potentat DG Sissoko s’en est pris à notre ‘’pauvre et vilain Journal’’ au cours de la réunion qu’il a tenue, le Jeudi 28 Août 2014, avec l’ensemble du personnel. Selon notre source, Falaye assisté par un avocat au parcours inconnu, aurait promis de traduire notre organe en justice. Il aurait aussi verbalement smashé l’actuel ministre des mines dont il accuserait d’avoir freiné sa nomination à la tête de l’EDM. Allahou Akbar !
Eh bien que le DG de la SOPAM se détrompe ! Qu’il cesse de rêver pour la simple raison, qu’avant lui, des dizaines d’autres personnes indélicates ont proféré des pareilles menaces à l’encontre de ‘’Ciwara Infos’’ mais que celui-ci n’a une seconde changé de ton. Pour faire taire notre Journal par voie judiciaire comme il prétend à le faire, d’une baguette magique, il doit d’abord donner des explications sur certains points. Il s’agit des faits qui tourmentent aussi bien les responsables de l’EDM que lui-même Falaye qui tente aujourd’hui de tromper sa propre conscience en s’adonnant à une saynète devant les travailleurs de la SOPAM.
C’est n’est un secret pour personne, Falaye Sissoko aurait hypothéqué l’essor de cette société dont il a transformée en patrimoine familial. Pour y parvenir, il a chargé ses deux cousins (Moussa Sissoko et Toumani Sissoko) de la réception et du transfert du fuel lourd dans les cuves qui alimentent les cinq groupes thermiques. Quant à son neveu (Noumady Sissoko mécanicien) et Ibrahim Diarra (le frère de sa première femme chef magasinier) ils seraient chargés de l’entretien et du fonctionnement desdits groupes.
Ainsi, il faut évidemment s’attendre aux dégâts. Les pratiques du DG Sissoko et sa clique seraient dignes d’une fiction hollywoodienne. Elles pourraient même s’assimiler aux intrigues du film intitulé : La capitale du crime. Selon toujours notre source, trois ou quatre travailleurs sont bien connus pour fragrant délit. Il s’agirait du vol, à travers les murs, des huiles usagées provenant de la vidange des machines et de la subtilisation du fuel lourd ainsi que des pièces.
À signaler au passage qu’à défaut de la ristourne (absente du lexique Sissoko), le comité syndical de la SOPAM alimente son ‘’fonds social’’ grâce à l’argent issu de la vente des huiles usagées. Cette matière est bien prisée par une station de carburants située non loin de la Direction générale des douanes. Du coup, deux questions embarrassantes arrivent à l’esprit. Cette station frelate-t-elle ses produits? Les auteurs du vol étaient-ils en service commandé du DG Falaye Sissoko?
En effet, le licenciement des travailleurs fautifs aurait été commué en ‘’mise à pied’’ de cinq jours seulement avec retenue sur salaire. Au lieu d’être sévèrement sanctionnés, ces spécialistes du larcin ont été plutôt choyés. Mais attention, prêtez bien les oreilles : cette impunité luxueuse n’est accordée qu’aux proches du ‘’Napoléon Bonaparte’’ Sissoko.
Car aussi bizarroïde que cela puisse paraitre, la sortie et l’entrée à la SOPAM sont entravées par une chaine d’anneaux et filtrées par la fouille systématique du coffre des véhicules, sauf bien sûr celui de Sissoko. Et comme dans une parade de comédiens, un garde en faction à la tenue effilochée et un vigile au débit lent et hésitant viennent compléter les personnages. Quelle impressionnante mise en scène pour quel décor illusionniste peint par Falaye Sissoko qui serait un as en matière de la fourberie.
En outre, le DG omnipotent, étant le seul signataire, aurait procédé, le 3 janvier 2014, à la commande des pièces de rechange pour une valeur de 40 millions de Cfa sans l’accord de Lassana Berhté le directeur du site qui serait son complice. Quand le comptable et la trésorière ont voulu monter au créneau contre cette pratique pas catholique de Falaye ils auraient reçu des menaces.
Il aurait fallu l’intervention du syndicat pour qu’en fin le comptable et la trésorière retrouvent la quiétude. Mais quelques jours après, Noumady Sissoko (le cousin de Falaye) et Soumaré auraient discrètement rencontré les trois responsables syndicaux. Le message laconique à leur intention était clair : mettre fin aux activités syndicales en échange de leur nomination à des hauts postes de responsabilité. Les intéressés auraient refusé ‘’la puante offre’’ avec véhémence.
De nos jours, le comité syndical se bat pour l’application du manuel de procédure élaboré, il y a deux ans, par le cabinet AEC pour un coût, indique une autre source, de 35 millions de nos francs. Il sait bien que c’est la seule stratégie pour lui de préserver la société et donc de sauver son emploi. Le syndicat sait également qu’en fin 2013 une bonne partie des cotisations des travailleurs à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) était impayée et que le service des impôts tenait à recouvrer ce que la SOPAM lui doit.
Au même moment, l’EDM (qui profite de son monopole pour sucer le sang des pauvres Maliens) voudrait savoir l’utilisation faite des 60 milliards de Cfa qu’elle aurait investis à la SOPAM entre 2011 et 2014. Pardon, l’argent qu’elle aurait jeté par la fenêtre pour être ramassé par ‘’les palmes d’or’’ de la malversation. Au lieu de mettre à prix la tête du DG Falaye Sissoko dont elle accuserait aujourd’hui de ‘’concussion’’, l’EDM pouvait avec cet argent, acquérir de nouveaux groupes électrogènes ou mettre en place une petite centrale électrique. Ce qui allait doubler sa production énergétique et baisser son barème de tarification. Soyons sérieux ! Qui veut-on berner? Où se trouve le patriotisme?
Comment se fait l’entretien des cinq groupes thermiques? La SOPAM falsifie-t-elle les relevés de puissance sur la base desquels est établie la facture à payer par l’EDM? Le personnel technique porte-t-il des combinaisons de protection? La société dispose-t-elle d’un système de sécurité? Pourquoi la quincaillerie Etoile avait-elle voulu saisir les matériels de la SOPAM? Qu’est-ce qui a été réalisé à Sirakoro conformément au cahier de charge signé par la SOPAM ? Cette société appartient-elle à Ahmed Diane Séméga? L’Etat s’est-il engagé à la récupérer? Enfin, le président Blaise Compaoré fait-il partie des actionnaires?
À suivre…
B S
tu fais honte au journalisme ce n'est pas un article qu'un homme sérieux doit lire
c’est quelle article ca?
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