Le Conseil national de la jeunesse (CNJ) en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne a organisé un mini-forum préparatoire des jeunes en prélude au Sommet Afrique-France. La cérémonie a eu lieu samedi dernier à la Maison de la presse. Elle était animée par le chef du département de tutelle, Amadou Koïta. On pouvait noter la présence du président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Mohamed Salia Touré, et le président du Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France (Cnosaf), Abdoullah Coulibaly.
Organisée autour du thème : “entreprenariat pour la jeunesse”, cette rencontre est d’une grande importance pour les jeunes et la nation malienne. Selon M. Koïta, ce forum marque le retour du Mali dans le concert des nations. “Il ouvre l’opportunité à la jeunesse malienne, pour qu’elle soit actrice du développement pour apporter sa petite pierre à l’édifice nationale”, ajoute M. Koïta.
Compte tenu de la portée de ce forum, le président du Comité national d’organisation du Sommet souhaite aller plus loin. “On n’invente pas l’entrepreneuriat. Il y a des gens qui l’ont déjà fait et qui ont de l’argent. C’est pour cela que nous avons dit, qu’avec le Mouvement des entreprises de France on va mettre en place une plateforme et sur cette plateforme on va mettre les programmes de formations pour les jeunes en entrepreneuriat. Nous allons aussi inciter les jeunes à imaginer des projets, qu’ils vont mettre sur cette plateforme”, souligne M. Coulibaly.
Le président du CNJ espère qu’au sorti de cette mini-forum, les participants s’approprieront des termes de références (TDR) du forum des jeunes. Pour préparer leur participation au Sommet Afrique-France. “Ce forum va traiter certaines questions majeures, des défis qui se posent à la jeunesse malienne notamment, l’éducation la question de l’immigration et l’entreprenariat des jeunes”, ajoute Mohamed Salia Touré.
- Koïta note que c’est la première fois que les jeunes sont associés à l’organisation d’un événement majeur. “Il y a 10-20 ans, c’est à l’ouverture qu’on faisait appel aux jeunes pour seulement remplir la salle et applaudir. Maintenant nous pouvons dire que nous avons une jeunesse responsable”.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire