Les populations du nord méritent un traitement particulier de la part de l’Etat pour mieux célébrer la « fête de mouton » ou grande fête. A Ségou, la Fondation Aguib Sosso et ses partenaires sont à pied d’œuvre pour venir en aide aux déplacés installés dans la cité des Balazans, avec des moutons et des bœufs.
Dans le cadre de la fête de Tabaski que la communauté musulmane du monde entier se prépare à fêter, avec faste le vendredi prochain au Mali, cette journée de prière et de communion qui coïncide avec le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion au Mali, ne sera pas fêtée comme les autres années; crise au nord oblige, avec ses corollaires de déplacés et de refugiés en souffrances. Une situation qui interpelle tous les maliens pour un esprit de solidarité envers nos frères et sœurs déplacés, refugiés ou assiégés par des terroristes de toutes sortes. Pour sa part, la Fondation Cheick Mohamed Aguib Sosso de Ségou se prépare à rendre agréable cette fête de Tabaski aux déplacés du nord, installés dans la région de Ségou à travers des dons de béliers et le partage de viande de bœufs avec ces victimes de la crise malienne. Depuis le début de la crise, cette fondation caritative que dirige Sidi Mohamed dit Baba Sosso, a distribué gratuitement, avec l’aide de ses partenaires (Orange Mali, ONG Islamic Relief…) des vivres, de vêtements, des moustiquaires imprégnés, des nattes et autres matériels domestiques, aux déplacés du nord. Elle se prépare pour que, juste après la fête de Tabaski des enfants et femmes déplacés soient initiés à des activités génératrices de revenus.
A l’image de cette fondation, les structures œuvrant dans le domaine de l’humanitaire doivent mettre le paquet pour que les déplacés et leur famille fêtent dans la gaité et dans la dignité sur toute l’étendue du territoire, et même ceux qui sont dans les camps de refugiés. Car cette fête de moutons est le plus grand moment de jouissance au Mali surtout pour les tout-petits et leurs mamans.
Habi Kaba Diakité