Soutien à Kadhafi : L’UJMA tient ce samedi un grand meeting

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Plus d’un millier de manifestants diront « non » une fois de plus ce samedi à l’invasion de la Libye par les forces de la coalition, tenue par la France, la Grande Bretagne et les Etats Unis. Ils devront se réunir sur le terrain municipal de Korofina sud, et scanderont des messages hostiles aux bombardements de l’Otan contre les installations libyennes.  

La mobilisation ne faiblit pas à Bamako pour le soutien à Kadhafi et au peuple libyen depuis l’adoption en mars dernier, par le Conseil de sécurité de l’Onu, de la résolution 1973 ordonnant des frappes de l’Otan contre l’armée libyenne. En effet, à l’initiative du bureau de l’Union des Jeunes Musulmans du Mali (UJMA) de la Commune I du district de Bamako, en collaboration avec la Coalition de soutien à Kadhafi, un grand meeting sera organisé ce samedi 30 juillet sur le terrain municipal de Korofina-sud. Il devra réunir plus d’un millier de manifestants partageant l’avis que la présence de l’Otan sur le sol libyen est une « agression injustifiée et transgresse les principes sacrés de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat ». Aussi, selon les organisateurs cette guerre contre la Libye « normalise la politique de deux poids deux mesures qui caractérise l’action de l’Onu depuis plus de deux décennies ».

Au cours ce meeting, les manifestants exhiberont des messages démontrant, selon eux, « le danger d’une agression coloniale perfide et criminelle contre un peuple souverain et le prélude à d’autres agressions contre d’autres peuples d’Afrique ».

Dans une déclaration qui sera lue, l’UJMA réaffirmera son soutien au peuple libyen et appellera les populations à la résistance. Les manifestants renouvelleront une fois de plus leur foi en la solution pacifique dans la résolution de cette crise.

 

Notons qu’à la date du 17 juillet dernier, les avions de la coalition auraient effectué, selon les informations, plus de 15. 308 sorties aériennes dont 5.767 bombardements, occasionnant des destructions massives d’infrastructures économiques vitales,  d’immenses pertes en vies humaines de civils innocents. Selon de nombreux observateurs, « les risques énormes de partition de ce pays aux conséquences imprévisibles pour la sécurité et la stabilité des pays de la région sahélo-saharienne, sont bien réels ». 

 

I. F. Sissoko

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