Soutien aux insuffisances renaux:Le Lions Club Bamako joue au bon samaritain

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Dans le cadre de ses activités de collecte de fonds, le Lions Club Bamako Cauris a organisé samedi dernier à l’hôtel Salam un dîner en vue de soutenir les insuffisants rénaux en République du Mali. Pour Assim Mariko, le président du Lions Club Bamako Cauris, « Avec ce geste hautement symbolique, il s’agit pour nous d’apporter notre modeste contribution dans le traitement de l’insuffisance rénale qui est devenue un problème de santé publique. » au Mali. C’était en présence de plusieurs personnalités dont le Pr. Mahamane Khalil Maïga, néphrologue à l’hôpital du Point G.

C’est dans les moments d’épreuves qu’on reconnaît les amis. Les personnalités invitées à la soirée du Lions Club n’ont pas hésité, un seul instant, pour joindre le cœur à la poche. Trois heures durant, elles ont manifesté un élan de solidarité pour témoigner d’une élégance d’âme envers toutes celles et tous ceux qui souffrent, quelle que soit la cause. C’est pourquoi, le Lions Club Bamako Cauris que préside Mohamed Assim Mariko a fait d’abord observer une minute de silence .Un appel à la fois entendu et compris d’autant plus que les fonds collectés vont servir à soutenir les autorités sanitaires qui, à l’image de Pr. Mahamane Khalil Maïga, se battent au quotidien en vue de réaliser de nouvelles prouesses en néphrologie.

L’insuffisance rénale est aujourd’hui un problème de santé publique en République du Mali. L’évidence en est apparue au cours de la réflexion portant sur le mal. En effet, les chiffres avancés par le Professeur. Maïga sont inquiétants, voire alarmants. Près de 1 200 000 personnes au Mali souffrent d’une insuffisance rénale. « Dans la prise en charge des malades, il y a une complémentarité entre le public et le privé. C’est pour cela que le système de vigilance que nous devrons développer doit concerner le secteur privé aussi bien que le secteur public. Je veux bien vous dire que même nos campagnes ne sont pas épargnées aujourd’hui à cause de la cherté de la vie.», a dit haut le scientifique. Le stress qui gagnent les masses laborieuses, les facteurs environnentaux sont autant de facteurs qui favorisent l’insuffisance rénale, a encore déclaré Pr. Maïga, comme pour mieux insister sur la gravité de la situation. Mais le praticien ne désespère pas pour autant. Il ne s’agit plus d’une inquiétude, mais une lueur d’espoir. A preuve : « Il y a des insuffisants rénaux qui suivent des séances de dialyse depuis 14 ans, qui sont dans cette salle, et des malades que nous avons transplantés il y a 23 ans vivant avec des reins de leurs parents.» On ne peut mieux dire pour décrire l’évolution qu’a connue le combat.

Pour M. Ibrahima Dembélé, président de l’Association Malienne des insuffisants Rénaux (AMADIR), le Lions Club Bamako Cauris, en s’engageant à soutenir les malades du rein afin qu’ils obtiennent des centres de dialyse à l’hôpital du Point G, mérite une fière chandelle. Il a également mis un accent particulier sur le partenariat entre son Club et le Lions Club Bamako Cauris qui joue au bon samaritain. Un autre point fort de la soirée a été le débat animé par Baba Seid Bally, président de l’Association Africaine des Biocarburants et des énergies sur le thème : le rôle du secteur privé dans l’énergie au Mali.

Rappelons que l’ouverture d’un centre de dialyse à l’hôpital du Point G remonte à septembre 1981
Moussa Wélé Diallo

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