Agé aujourd”hui de 61 ans, Souleymane Sissoko, né en 1946, présentait, dans son jeune âge, des tâches que son médecin traitant de l”époque pensait être dues à une dermatose. Hélas, en 1968, en Côte d”Ivoire, l”on diagnostiqua qu”il était atteint de la lèpre. Désespéré, Souleymane rentra au pays et travaillait comme réparateur de montres afin de gagner sa vie car, il était marié et père de trois enfants.
Deux mourront d”ailleurs plus tard, de même que leur maman. En 2002, la lèpre occasionna une grosse plaie sur la jambe gauche de Souleymane. Il aurait dû être amputé le plus rapidement possible et gratuitement à l”hôpital de Kati mais il lui fallait disposer de poches de sang pour l”intervention. Comme il est donneur universel mais ne peut pas recevoir de sang de tout le monde, il a été très difficile pour lui d”obtenir les poches requises. Finalement, il a laissé tomber. Il est resté couché à la maison pendant des mois et sa plaie s”est infectée à tel point qu”il en sortait des vers, au moins une vingtaine par jour. Son grand-frère l”a amené à l”hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg où l”intervention a finalement eu lieu en 2003 au prix de 140 000 FCFA, plus des frais d”ordonnance de 35 000 FCFA.
Depuis, le malheureux Souleymane est condamné à rester à la maison et survit grâce à ce que les parents et les voisins lui donnent. Il s”est rendu en consultation au Centre National d”Appareillage Orthopédique du Mali, situé en Commune V, au Quartier Mali. Les experts qui y travaillent ont conclu qu”il pourrait remarcher, moyennant l”utilisation d”une prothèse qui coûte 120 000 FCFA. Somme que notre homme ne possède malheureusement pas. Souleymane Sissoko désire ardemment remarcher et pouvoir continuer à subvenir à ses besoins en réparant des montres. Comme il n”a pas de moyens, il profite des colonnes de Bamako Hebdo pour demander aux personnes de bonne volonté de lui venir en aide.
Pour tout contact, adressez-vous à M. Boubacar Diarra au 646 20 55.
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