SOS pour Fanta Mamadou Bathily, victime d’un accident Le cri de coeur d’une mère en détresse

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Mme Bathily Salimata Sangaré est une dame  de plus d’une cinquantaine d’années, dont la première fille, Fanta Mamadou Bathily  a été victime d’un accident de la nature en colère : des vents violents annonçant la pluie de début d’hivernage ayant fait tomber un hangar.

Les faits : Le 9 juin 2011, devant l’ambassade de France de Bamako, vers 17 heures, la jeune dame, âgée de 38 ans, se rendait à une commission. A son passage devant l’ambassade, la pluie a commencé. Elle s’est alors dirigée vers des agents de la sécurité, de service ce jour là, sous un hangar afin de se mettre à l’abri. Un vent violent s’est mis à souffler et a fini par faire chuter le hangar sous lequel s’abritaient Fanta et les gardes. Les gardes ont pu s’échapper indemne. Fanta n’a malheureusement pas pu se sauver. Le hangar s’est écroulé sur elle. Bilan : la cuisse et le tibia cassés. Sur place,  les gardes ont stoppé un taxi pour évacuer la pauvre dame à l’hôpital. Ce moment a coïncidé avec le passage d’un cadre Blanc (un Français) qui sortait du Consulat. Il s’est approché de la blessée, l’a regardée pour constater la gravité des blessures  avant d’ordonner de la  faire descendre pour attendre plutôt l’ambulance.

A l’urgence, ce bon Samaritain a demandé à voir Fanta, lui a posé quelques questions sur son identité, son quartier, etc. Au cours des échanges, la malade a commencé par s’essouffler. Les médecins ont alors demandé à ce bienfaiteur de repasser plus tard. Mais, il a pris le soin de prendre la carte d’identité de la victime. L’homme n’est, malheureusement, plus repassé plus d’un mois après l’hospitalisation de Fanta. Celle-ci a subi une intervention chirurgicale à la cuisse le 20 juin 2011. Elle est restée alitée pendant longtemps. "Dieu seul sait comment je me suis débrouillée pour pouvoir faire face à ces dépenses. Ma fille est élève à l’INAFEM et son mari a perdu son boulot avec quatre enfants sous les bras dont le dernier est en allaitement" a-t-elle laissé entendre sa mère.

Selon Mme Bathily, Fanta se débrouillait avec de petits commerces pour nourrir sa famille. Une chose est sûre : selon la bonne dame, le Blanc avait de bonnes intentions quant à la prise en charge des soins de sa fille. Quand elle a voulu en savoir plus, en se rendant à l’ambassade, les gardes devant le Consulat l’ont empêchée d’entrer, en lui disant que ni l’ambassade ni le consulat n’a rien à voir dans cet accident. Raison invoquée : sa fille n’était pas venue à l’ambassade, elle était juste de passage et l’accident s’est produit devant le consulat. Pourtant, "bien qu’elle n’était pas venue à l’ambassade, elle était à l’entrée du territoire français (l’ambassade ou le consulat). "Si un Français, pour la circonstance, a voulu aider ma fille, je ne vois pas pourquoi les gendarmes s’y opposent visiblement", a-t- elle martelé.  La pauvre dame, selon ses dires, est repassée à l’ambassade à maintes reprises sans aucune chance de s’entretenir avec les autorités  françaises vivant sur le sol malien. Elle n’a même pas pu récupérer la carte d’identité de sa fille restée entre les mains du Français qui voulait les aider. Alors, quand elle s’est rendue au 3e  Arrondissement (dont les agents ont fait le constat après l’accident)  elle s’est plainte devant le Commissaire Sow qui lui a jeté à la figure : "est-ce que c’est le l’ambassade qui a ordonné cette pluie accompagnée de vent ou cet accident, donc, abandonne cette affaire avant que ça ne se complique".

Elle ne pas comprendre l’attitude de certains de nos compatriotes. "Si les forces de l’ordre avaient une chose à faire, c’était de plaider la cause de leur  sœur malienne", lassa-t-elle tomber en larmes.

Ainsi, Mme Bathily demande de l’aide à l’ambassade de France et à toutes les bonnes volontés. Sa fille a pu être opérée mais elle reste toujours alitée, handicapée peut-être à vie. Elle réclame aussi la carte d’identité de sa fille au Français qui voulait les aider.

Pour tout contact s’adresser  à Mme Bathily au 66 83 36 43 ou 78 64 44 03.   

        F. M. Thiam KONE

 

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