SOS pour Fanta Mady Diarra : Devenue subitement handicapée, elle risque de perdre l’usage de ses membres inférieurs et du dos, si elle n’est pas opérée

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Agée de 12 ans, Fanta Mady Diarra est élève en classe de 9e année. Elle est la benjamine d’une famille de quatre enfants dont les deux parents sont décédés. D’abord, la maman, Adjaratou Kéita, enseignante en biologie à l’école primaire est décédée en 1995. Ensuite, le père, Niama Diarra, gendarme de son état, décédé en 1999.

SOSAprès le décès de ce dernier, son grand frère s’est emparé de son capital décès, laissant sur le carreau les orphelins. Et quant ceux-ci ont réclamé, ce qui leur revient de droit, la première fille Mariam Diarra, s’en est sortie avec une blessure au cou suite à une altercation avec la fille de son oncle, celui-là même qui a pris tout l’argent. Et depuis, les quatre orphelins ont décidé de renoncer à leur héritage. Trois d’entre eux vivent avec leur grand-mère maternelle à Djicoroni Para. Le quatrième fils a été recruté comme gendarme dans le nord du pays grâce à l’implication de l’Etat qui a bien voulu par ce geste rendre un hommage appuyé à son défunt-père. Depuis, son départ ses  deux sœurs et son frère reçoivent rarement de ses nouvelles parce qu’il se trouve dans une zone enclavée et difficile d’accès.

Fanta Mady Diarra, s’est subitement retrouvée handicapée de ses deux membres inférieurs et du dos. Une situation particulièrement difficile à vivre pour cette fillette de 12 ans dont la maladie a commencé il y a quelques années de cela.  Ainsi, elle vit grâce aux soins de sa grande sœur Mariam Diarra, âgée de 29 ans. Diplômée en comptabilité, n’ayant pas trouvé de travail conforme à sa formation, elle se débrouilla avec dans restauration pour subvenir aux besoins de la famille. C’est avec ce qu’elle gagne à travers ce travail, qu’elle assure les soins de sa petite sœur internée à l’hôpital de Kati. Comme le malheur ne vient jamais seul, un beau matin, sa grande sœur Mariam Diarra a été injustement mise à la porte avec d’autres collègues sans aucune explication. Depuis, elle sillonne toutes les rues de Bamako dans l’espoir de trouver un autre travail. Hélas, sans succès. Selon Mariam, les médecins estiment qu’il faut impérativement une intervention chirurgicale dont elle n’a aucune idée du coût.

Désemparée par l’état de santé de sa sœur, Mariam, est confiante que la solidarité malienne va porter secours à la famille. C’est pourquoi, elle lance un appel de détresse pour sa sœur, Fanta Mady Diarra qui se déplace à l’aide d’un tricycle vélo offert par une bonne volonté. Dès fois, la douleur l’empêche carrément d’aller à l’école et pourtant, elle fait une classe d’examen qui demande plus de concentration. Pour ce faire, Mariam compte sur la bonne compréhension des uns et des autres pour l’aider à soigner sa sœur. A toute fin utile, Mariam est joignable au 75 15 47 33 ou son frère Sékouba Diarra au 75 27 34 32. Aider, cet enfant, c’est sécher les larmes d’une orpheline désemparée.                F.M.T.K

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