Au mois de février dernier, un malheur s’est abattu sur la famille Sangaré à Sébénikoro. En effet, c’est aux environs de minuit, qu’un jeune couple, Madou Sangaré, chauffeur de son état et Haoua Traoré, étudiante à la Fast, et leur seul enfant, qui dormaient tranquillement ont été réveillés brusquement par une fumée qui avait envahi la chambre à coucher et les cris provenant de l’extérieur du domicile. Le feu avait pris salon.
Selon nos sources, il a été occasionné par la chaleur que dégageait l’ampoule qui illuminait le salon puisque la famille avait l’habitude de laisser la lumière allumée en dormant. L’ampoule s’est chauffée provoquant le feu qui a d’abord attaqué le rideau en polyester. Immédiatement, le salon s’est enflammé.
Les voisins ne pouvaient entrer en raison des flammes qui se sont propagées sur la porte en métal hermétiquement fermée. Le chef de famille, Madou Sangaré, ayant pris son enfant pour braver le feu, dans le brouhaha s’est cogné la tête contre le mur avant de heurter la porte.
Il s’est évanoui avec l’enfant dans les bras. Cette famille n’était pas encore au bout de ses peines car Haoua rendra l’âme trois jours plus tard et son conjoint Madou s’en sortira avec une bonne partie du brûlé. Leur enfant n’a pas eu plus de chance car il a été brûlé à la tête, au bras et à la poitrine.
L’enfant aura les deux bras complètement endommagés et sa tête qui n’arrive toujours pas à guérir, dégage une odeur fétide. Le petit Drissa qui vit désormais avec le grand frère de son père, Mamoudou Diawara, doit subir de toute urgence une opération chirurgicale qui s’élève à 200.000 Fcfa. A ce jour, cette intervention n’a pu être programmée faute de moyen. Ce nouveau tuteur de l’enfant est gardien de son état et un polygame qui vit au jour le jour sans faire d’économie. Quant à son véritable père, il garde le lit sous des soins intensifs.
Retenez que pour le cas présent, l’enfant a besoin de 200.000 Fcfa comme frais d’opération. Pour tout contact adressez-vous à M. Diawara au 74 69 34 55 ou au 63 16 61 15.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Que les personnes bonnes volontés se manifestent pour prendre la charge de soins de cet enfant; il faut vous adresser au service social de votre commune qui est la commune IV ils pourront vous aider ils sont au service pour des cas comme cela et les ONGS qui s’occupent des enfants je lui souhaite une bonne guérison.
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