Assétou Koné est une jeune dame handicapée visuelle de 25 ans. En plus, elle souffre d’une polyneuropathie périphérique qui se manifeste par une infirmité des membres (pieds et mains).
En effet, ces parties de son corps ne sont pas fonctionnelles. Elle peut mettre son pied ou sa main dans le feu sans rien ressentir. Ce qui est très grave si l’on sait qu’elle ne voit pas pour savoir précisément où poser les pieds et les mains.
Assétou, comme l’appelle sa maman, a perdu la vue à l’âge de 12 ans lorsqu’elle était en classe de 3e année primaire. Ça lui fait aujourd’hui 13 années dans le noir. Etant aveugle, elle se débrouillait pour faire la vaisselle, la lessive, la cuisine et elle marchait sans guide… Jusqu’à ce mois de septembre 2011 où elle est frappée par une paralysie de ses membres qui sont comme anesthésiés.
Elle est la troisième enfant de sa famille. Sa mère, Haoua Doumbia, devenue veuve très tôt, allait de porte en porte pour faire la lessive afin de nourrir sa progéniture. Actuellement, elle est obligée de tout abandonner pour rester au chevet de sa fille hospitalisée au service de réanimation du Centre universitaire Gabriel Touré. Sans aucune ressource financière, cette jeune dame ne sait plus où donner de la tête. Elle a vraiment besoin d’aide et de l’attention particulière de tout un chacun. Selon son médecin traitant, le jeune interne Bakary Kamaté, après plusieurs examens, une poly neuropathie périphérique a été conclue comme diagnostic.
Il a indiqué que l’équipe médicale en charge de la situation est en train de faire des recherches pour savoir si la maladie n’est pas d’origine carentielle. A en croire l’interne Kamaté, le traitement est presque stoppé pour des raisons financières car les analyses et le traitement sont coûteux.
Le service social de l’hôpital y a contribué de son mieux avec la prise en charge de l’hospitalisation et de quelques produits permettant d’assurer les premiers soins. Rappelons que les frais globaux de traitement sont estimés à 250.000 FCFA.
Pour tout contact, s’adresser à sa mère, Haoua Doumbia, au 77 85 69 44.
Fatoumata Mah Thiam KONE
