Scolarisation des enfants défavorisés : La société Western Union Mali fait œuvre utile

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Dans le cadre des Programmes de renforcement de la famille, la société de transfert d’argent Western Union au Mali a offert des kits scolaires d’une valeur de 1.500. 000FCFA  aux enfants de SOS village de Sanankoroba. La cérémonie de remise de ce don, présidée par M. Mallé Cissé, directeur/Père de SOS village de Sanankoroba au village d’enfants SOS de Sanankoroba en présence des représentants Western Union de la BDM, de Ecobank, de la Banque Atlantique, de la BMS, de la BIM, de la BNDA, de la BCIM et d’Orabank et un public venu nombreux pour la circonstance.

Ainsi, dans son mot de bienvenue, le Directeur/ Père du village, M. Mallé Cissé a laissé entendre que le village d’enfants SOS de Sanankoroba a ouvert ses portes le 12 août 1987 pour accueillir des enfants ayant perdu la prise en charge parentale.

SOS village de Sanankoroba c’est aussi le programme de renforcement de la famille qui prend en charge 554 enfants vivants avec leurs familles démunies. Il est offert à ces familles des possibilités de développement à travers des activités leur permettant au bout de 3à 5 ans de devenir autonomes.

Quant à M. Lassina Traoré, directeur de l’école Hermann Gmeiner, il a remercié la société Western Union pour ce geste combien louable, à la veille de la rentrée scolaire.

« Par ce don, vous venez d’enlever une épine dans le pied des parents préoccupés à la fois aux préparatifs de la rentrée et de la fête de Tabaski » a déclaré M. Traoré qui ajoutera que c’est dans les moments difficiles qu’on reconnait ses vrais amis.

Le  directeur de l’école a promis que ce don composé de cahiers, de bics, de sacs, d’ardoises, de crayon et de ballon de football sera utilisé  au profit exclusif des enfants qui ne se verront plus stigmatisés le jour de la rentrée scolaire faute de matériel scolaire.

«Western Union Abarka pour avoir pensé aux enfants en situation difficile» a conclu M. Lassina Traoré directeur de l’école Hermann Gmeiner.

Dans le livre d’or qu’il a signé au nom de Western Union, M. Moussa Fofana de la BIM, a fait savoir que l’éducation est un droit pour tous et notamment pour les enfants. Ainsi, écrit-il, Western Union, société de transfert d’argent international est heureuse de remettre des dons de kits scolaires aux enfants du village SOS de Sanankoroba pour les aider à aller à l’école.

Cette action s’inscrit dans le cadre des actions humanitaires initiées au Mali par Western Union et ses partenaires.

 

 

 

20E CONFERENCE DES PARTIES A LA CONVENTION CADRE DES NATIONS UNIES SUR LE CLIMAT

Les pays du CILSS et de la CEDEAO harmonisent leur position

Le Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) en collaboration avec la CEDEAO a organisé du 8 au 10 octobre derniers un atelier de préparation des négociateurs ouest africains sur le climat pour la 20è conférence des parties sur le climat (COP20) qui se tiendra en début décembre (du 1er au 12) à Lima en Pérou.

Présidée par Madame Maïga Souhayata Haïdara, conseiller technique, représentant le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement du Mali, la cérémonie d’ouverture de l’atelier s’est déroulée au CICB en présence des négociateurs des pays ouest africains à ladite conférence et de plusieurs autres personnalités.

Ainsi, dans son mot de bienvenue aux participants, le Pr. Antoine N. SOME, directeur général de l’Institut national du sahel a, au nom du directeur exécutif du Cilss exprimé toute sa satisfaction quant à la tenue de cet atelier  qui se tient en prélude à la 20è conférence sur le climat, prévue à Lima en décembre prochain, marque le dernier grand jalon avant le rendez-vous de 2015 à Paris qui est un tournant décisif dans les négociations sur le climat et de décision importantes pour le devenir de notre planète.

Pour le Pr SOME, les conférences sur le climat qui se sont tenues depuis Copenhague jusqu’à Varsovie l’an dernier, ont connu des résultats jusque-là mitigés et de nombreux point de blocages. Pour preuve dit-il «l’organisation météorologique mondiale vient de révéler que les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de 2,3% en 2013 pour s’établir à des niveaux records.»

«Ces émissions sont de ce fait 61% supérieures aux niveaux de 1990, année de référence du Protocole de Kyoto. De même, la période juin-août 2014 a également été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météorologiques» a-t-il fait savoir.

Pour lui, la conférence de Lima permettra de progresser sur des questions primordiales pour le développement de l’Afrique. Elle devra aboutir sur des résultats concrets pour la COP21 à Paris où la communauté internationale doit parvenir à un accord global pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement de la planète.

Ainsi, pendant les trois jours qu’a duré l’atelier, les participants ont eu l’opportunité d’échanger et de partager sur les thématiques de négociations les plus importantes pour les pays de l’espace CILSS/CEDEAO, sur lesquelles peuvent être définies des positions communes pour la COP20 à Lima.  Les participants ont aussi échangé sur la feuille de route vers la COP21 de paris et identifié les besoins d’appui en vue du renforcement de leurs capacités pour atteindre les résultats escomptés.

Quant à Madame Maïga Souhayata Haïdara, elle a laissé entendre que la capitale malienne s’honore d’abriter cette importante rencontre co-organisée par la CEDEAO et le CILSS et qui offre un cadre de rencontre et d’échanges en vue d’une meilleure préparation de la sous-région sur les questions du climat.

Notons enfin que les impacts de la variabilité et du changement climatique sont une réalité déjà durement vécue par les pays de la sous-région. A titre d’exemple, la recrudescence des inondations au cours de cette dernière décennie dans les huit pays de l’UEMOA aurait coûté en moyenne 7,8 milliards de dollars entre 2000 et 2008.

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