Réinsertion socioprofessionnelle des enfants en situation difficile : Les acteurs du développement social visitent l’atelier E.MA.MI.T

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Les activités de la deuxième semaine du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion ont pris fin le mardi 14 octobre 2014, par des journées portes ouvertes sur le programme de réinsertion socioéconomique des  enfants en situation difficile. Pour la circonstance, l’atelier d’Ebénisterie Mamadou Minkoro Traoré (E.MA.MI.T) a ouvert ses portes aux acteurs du développement social.

Ce projet initié depuis 2004 a permis à une centaine d’enfants qui étaient dans une situation difficile de s’insérer socialement et professionnellement. Il a ouvert ainsi le vrai chemin à la vie à ces enfants qui sont devenus des hommes aujourd’hui. Ces jeunes ont été formés grâce à la solidarité nationale et actuellement ils fonts désormais partie des bâtisseurs du pays. Car, ils sont devenus des ébénistes confirmés. Lors de son intervention, le coordinateur de l’APRAM 2000, Dramane Dembélé a fait savoir que l’initiative initiale du projet consistait d’abord à identifier 100 enfants et 25 maitres artisans dans le district de Bamako. Il dira que ces jeunes ont été formés en atelier pendant des années. Selon lui, ces jeunes ont acquis des connaissances nécessaires pour travailler mais cela ne résout pas le problème de fond. Par ailleurs, il dira que l’objectif de cette journée est de contribuer à la relance du programme et de sensibiliser les acteurs à s’impliquer d’avantage. Le représentant des maitres artisans, Minkoro Traoré a déclaré que l’initiative de ce programme était vraiment bonne car elle a permis à bon nombre d’enfants à s’insérer de façon efficace. Il dira que le projet est valable pour trois ans, mais que des fois les apprenants peuvent rester jusqu’à trois ou quatre ans. Pour terminer, il a lancé un appel à l’endroit des autorités afin qu’ils soutiennent davantage ces jeunes pour qu’ils puissent obtenir leurs propres ateliers soit de mettre à leur disposition des ateliers sociaux. « Nous remercions les autorités pour leur initiative mais ce que nous avons besoin maintenant c’est d’obtenir des moyens conséquents afin que nous puissions travailler à notre propre compte », a précisé Abdoul Karim Diakité, le représentant des jeunes. Le représentant du ministre de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord, Youssouf Diagne a expliqué que l’initiative est a salué à plusieurs niveaux. Il dira qu’il ne doute point que les métiers auxquels les enfants ont été formés leur serviront. Selon lui, la prestation et la production sont vendable et ça permet de créer de la richesse et de l’autonomie. Il a, en outre, remercié les maitres artisans pour leur engagement et leur dévouement pour la formation de ces jeunes ainsi que l’APRAM 2000 pour son initiative. Pour conclure, il a précisé que les doléances évoquées seront transmis à qui de droit.

Ousmane Baba Dramé

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