La première dame du Mali fortement sollicitée

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Mme la Première Dame KEITA Aminata MAIGA, Présidente de l’ONG AGIR

Certes, ce n’est ni atypique, ni un mérite particulier qu’une Première dame soit active sur les terrains humanitaire et politique. Mais, Mme Kéïta Aminata Maïga innove dans ses interventions sociales, sa présence sur le terrain et son appui à l’action du chef de l’Etat. Aujourd’hui, l’épouse du président IBK est sur tous les fronts, justement à un moment où celui-ci en a le plus besoin pour rehausser sa cote de popularité. En plus de ses propres actions socio humanitaires, la Première dame est fortement sollicitée par des associations et institutions de la République, soit pour parrainer un événement ou comme invitée d’honneur.

 

Mme Kéïta Aminata Maïga sur tous les fronts

 

Mme Kéita Aminata Maïga est à l’œuvre, pour ne pas dire qu’elle est dans toutes ses œuvres. En effet, il ne se passe quasiment aucune semaine, voire aucun jour sans qu’on ne voie la Première dame dans une manifestation sociale, culturelle, sportive, administrative, sollicitée par les organisateurs de l’événement. Si ce n’est ça, elle est dans sa propre activité, organisée par l’Ong «Agir pour l’Environnement et la Qualité de Vie» dont elle est la présidente. Troisième cas de figure : Ami (le diminutif qui a étouffé son prénom) est aux côtés de son époux dans ses déplacements à l’extérieur pour dire le Mali et rehausser son image, si elle-même n’est pas avec ses «homologues» autour d’un sujet bien déterminé d’ordre sous-régional, africain ou mondial.

Dans l’un ou l’autre cas, le constat demeure le même : la Première dame bouge et, utilement. Cet état de fait est politiquement important et rentable pour le chef de l’Etat qui en est le vrai gagnant. Car, certes c’est Ami qui marque les points, mais à l’heure du bilan, ces points iront au président de la République qui sera, sans aucun doute, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle 2018 et non elle. La First lady en mesure toute la portée et avise en conséquence.

Nul n’est besoin ici de lister tous les mouvements de la Première dame, mais il convient d’en rappeler certains qui peuvent demain s’avérer déterminants pour la carrière politique de son époux.

L’une des plus récentes apparitions en public de Mme Kéïta Aminata Maïga, c’était le samedi dernier, 11 juin 2016, à l’école Les lutins à Sotuba où elle a présidé la cérémonie solennelle de la célébration de la Journée des Jeux olympiques de la fraternité 2016. Ce jour-là, 400 lutins ont défilé devant l’épouse du chef de l’Etat en présence de personnalités aussi importantes que l’Ambassadeur de France au Mali et le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) Habib Sissoko ainsi que plusieurs invités de marque. Les enfants étaient aux anges d’avoir vu de très près ou approché la Première dame pour certains et même de lui avoir serré la main pour d’autres.

Le 4 juin dernier, la Première dame était à Kayes en qualité d’invitée d’honneur de la 17ème édition de la Quinzaine de l’environnement qui sera d’ailleurs clôturée ce vendredi 17 juin. Il ne pouvait en être autrement si l’on sait qu’Amy Maïga a fait de la protection de l’environnement son cheval de bataille depuis la création de l’Association Agir en 1994. Or, la Quinzaine de l’Environnement est née de la volonté d’instaurer annuellement au Mali une grande campagne de communication pour le changement de comportement pour la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie au Mali. A la cérémonie de lancement cette année, la Première dame était entourée, entre autres personnalités, du Parrain de l’édition 2016, Dr Boulkassoum Haïdara (président du Conseil économique, social et culturel), du ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Ousmane Koné, et du chef de file des Ptf du Mali en matière d’environnement, Boubou Dramane Camara, directeur pays du Pnud.

Quelques semaines plus tôt, le 16 mai, Mme Kéïta Aminata Maïga procédait au lancement officiel des travaux d’aménagement des voies d’accès à la Forêt de «Bomboya» et des sites touristiques du Djitoumou à Tinkélé, Commune de Ouélessébougou.

Les autorités et les populations des communes de Ouéléssébougou et de Djitoumou Sanankoro ont réservé un accueil chaleureux à la Première dame et à sa délégation. Ce jour-là, Ami a prononcé un discours plein d’espoir auquel les populations ont largement adhéré, surtout sur les vertus de l’arbre : «L’aménagement de ces voies feront prospérer le tourisme, le commerce, favoriseront l’accès à l’eau potable et l’autonomisation économique pour les femmes à travers la pratique d’activités génératrices de revenus. Ce sont là des secteurs clés qui participent de l’émergence économique et de la qualité de vie des populations locales. En ma qualité de militante de l’environnement, je voudrais saisir l’opportunité que m’offre la cérémonie d’aujourd’hui pour rappeler à chacun, que la préservation de nos forêts est vitale.
En effet, l’arbre prend le gaz carbonique toxique pour nous et donne l’oxygène dont les humains ont besoin pour vivre. Il nous apporte la pluie donc de l’eau. Il nous donne des fruits, des médicaments. Il nous donne de l’ombre, constituant ainsi un cadre d’échanges entre les populations
 ». Ami conclut avec un appel fort : «Ce rappel de l’importance de l’arbre est une invite à nos populations de s’engager pour la protection et la qualité de l’environnement pour les générations futures ».

«Nous voulons façonner un type d’homme africain nouveau, alors trouvons les messages et surtout adoptons les comportements appropriés»

Autre présence remarquée de la Première dame cette année, c’était le 26 avril dernier au Cicb lors du lancement national de la campagne «Aucun enfant oublié» de Save the Children. L’événement était placé sous le haut parrainage de Mme Kéïta Aminata Maïga, entourée de quatre ministres, du directeur pays de Save, Raphael Sindaye et de la présidente du Parlement national des enfants du Mali, Fadimata Sangaré.

La campagne «Aucun enfant oublié» est une initiative de Save Children qui ambitionne, à l’horizon 2030, de garantir à chaque enfant ses droits à survivre, à apprendre et à être protégé.

Pour atteindre cet objectif, il s’agira d’obtenir des gouvernements, d’ici 2018, des percées significatives visant à rendre effectif l’accès universel des enfants, sans aucune exception, aux soins de santé, à une éducation de qualité et à un environnement protecteur.

Dans son intervention, l’épouse du président IBK a rappelé que le sommet «Appel à l’action pour la survie de la mère et de l’enfant » tenu à New Dehli, en Inde, au mois d’août 2015, a révélé que le taux de mortalité infantile a considérablement baissé dans l’ensemble des régions du monde, même dans les pays les plus pauvres. Elle a salué l’élection du Mali parmi les 120 pays dans lesquels se déroule la nouvelle campagne internationale, en vue d’accélérer la réduction de la mortalité infantile et inverser la tendance.

Enfin, un bon coup de la Première dame à mentionner. Le Mali a abrité à l’hôtel Salam, du 23 au 26 mars 2016, l’assemblée générale évaluative de l’Association des Académies nationales olympiques d’Afrique (Aanoa) et la 2ème session des académies nationales olympiques sur le thème «l’éducation olympique». Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient présidées par l’épouse du chef de l’Etat et non moins vice-présidente de l’Aanoa, et le président de l’Aanoa, Ridha Layouni.

Dans son discours de clôture, la présidente de l’Académie nationale olympique du Mali, Keïta Aminata Maïga, dira que les échanges sur le thème ont été fructueux. L’éducation olympique, selon elle, véhicule des messages sociaux, humanistes et culturels, et sert de fondement à l’éducation sociale. «Nous voulons façonner un type d’homme africain nouveau, alors trouvons les messages et surtout adoptons les comportements appropriés» a-t-elle ajouté. Avant de conclure : «Nos enfants doivent cesser d’être des réservoirs d’hommes pour devenir de sublimes porteurs et porteuses de projets. Nous avons obligation d’intervenir dans la construction de la nouvelle personnalité».

Si l’on ajoute à cette présence remarquée sur le terrain, les actions humanitaires et de solidarité ainsi que celles de promotion et de protection de l’environnement, on mesure à sa juste valeur le poids de l’épouse du président IBK dans le bilan de celui-ci.

 

A.B. HAÏDARA

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2 COMMENTAIRES

  1. Are you guys taking shots at me or is it you hit one of the things I have been deprived of. If IBK did anything right it is picked a good wife maybe, I should have him help me pick a good wife.. Ha! Ha! Ha! none of us will be good at everything so if the lack of a good wife is a sacrifice I make to help get plus keep us on the right course I promise not to cry. However, someday I hope to meet Ms. Keita for sake of being in a good woman presence. Now! How you all like that? Keep it real. Peace piece. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.
    P.S. Please have the First Lady to undertake the numerous activities in moderation? we would like for her to live a very long life.

  2. “La première dame du Mali fortement sollicitée.”

    Est-ce qu’il ya eu une premiere dame dans l’histoire de notre pays qui n’a pas été sollicitée ? Du réseau restreint de Mme Traore Mariam du général Moussa, en passant par la Fondation Partage de Mme Adam Bah Kounaré, la Fondation pour Enfance de Mme Toure Lobo Traoré et maintenant c’est le tour de Mme Kéita Aimata Maiga, elles ont toutes eu la main libre de s’amuser avec les ressources de notre pays. Et ce, de la façon la plus opaque possible. Tout ça, c’est de la bools-hit. Avant l’accession au pouvoir de leurs maris respectifs, aucune de ces femmes n’a distribué un rond à nos pauvres populations dans un but purement humaniste.

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