Un jour qui reconnaît aussi le combat qu’elles ont engagé pour leur émancipation.
Un jour qui ne devrait pas nous faire oublier, cependant, les souffrances dont elles restent encore victimes : pauvreté, Sida ostracisme, violences de toutes sortes.
Le message est clair : il s’agit, pour moi, en ce mois d’octobre, de rendre hommage aux femmes, à toutes les femmes, du Mali, d’Afrique, et du monde.
Si ma démarche se fonde sur ma volonté masculine, soucieuse du devenir de nos sœurs, solidaire de leur cause, elle s’inscrit également dans la dynamique engagée par les plus hautes autorités de notre pays pour une meilleure prise en charge de la problématique féminine dans les domaines économique, politique et socio-culturel.
La parité déjà instaurée (Genre) est un indicateur puissant. Il faut espérer des retombées positives sur le sort de l’immense majorité des femmes du Mali, d’Afrique, et pas seulement des seules décideuses.
J’ai pensé qu’il était approprié de commencer par animer ce nouveau souffle, ici même, en ce mois de la Solidarité de traduire en actes concrets et symboliques les décisions et déclarations politiques.
Il faut surtout agir au Mali, par des actions tangibles. Or, on ne saurait comprendre les femmes, comprendre leurs soucis, leurs préoccupations, qu’en les approchant, en allant vers elles. A ce propos : « c’est dans la proximité que réside l’amour de l’autre ».
C’est pourquoi, le mois de la Solidarité doit apporter un message d’encouragement et de félicitation pour leur labeur, et à travers elles, à toutes les femmes du Mali, d’Afrique, du Monde qui se battent au quotidien, dans des conditions souvent difficiles mais dignes, pour améliorer leur sort.
La bataille du développement et de l’intégration africaine ne se gagnera pas sans les femmes.
Conscient de cela, mes chères sœurs, et je m’adresse en particulier aux autorités de mon pays pour leur implication davantage pour la réussite du développement. C’est là, la seconde signification du mois de la Solidarité : dire ensemble et montrer, vous et moi, que nous sommes prêts à être ses « complices » pour cet objectif crucial qui est, je le souligne une fois encore, la première condition du développement du continent.
Tirant les leçons du passé, il nous faut repartir, dans une belle solidarité, à la conquête, du Mali, de l’Afrique et du reste du Monde pour mieux se connaître, mieux se comprendre, mieux être ensemble, mieux travailler ensemble.
Il ne s’agit pas seulement de vivre au Mali. Il nous faut désormais vivre avec le Mali. Vivre sa réalité, son histoire, ses aspirations, tout comme nos frères et sœurs d’autres pays.
Il reste aussi à promouvoir un élan solidaire, soutenu par l’ensemble de la communauté internationale, les responsables et décideurs politiques, à quelque niveau qu’ils se trouvent, en direction de toutes les femmes.
Oui, je dis bien que l’accompagnement solidaire de la communauté internationale est une exigence, car le monde est devenu un village où les intérêts de tous les peuples sont inter-connectés, où le devenir de chacun dépend de celui de l’autre. Sauver l’autre, c’est se sauver soi-même.
A toutes celles qui animent ces associations, nous sommes solidaire de leurs combats et prête à les soutenir.
Nous souhaitons à toutes les femmes du Mali, d’Afrique et du monde, en ce mois de la Solidarité, beaucoup de bonheur, d’harmonie dans nos familles, de progrès social et économique dans nos pays, de paix et de prospérité en Afrique et dans le monde.
Gloire aux femmes, nos mères, nos épouses, nos sœurs et nos filles.
A TRAORE
(enseignant)
Parité, égalité
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