Des tricycles, des fauteuils roulants, des équipements scolaires, des ordinateurs portables pour malvoyant, des machines à coudre ont été remis aux élèves et étudiants handicapés.
La clôture officielle de la 17ème édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a donné lieu hier à Mopti à un cérémonial grandiose. Mais auparavant, la direction nationale du développement social avait distribué jeudi dans ses locaux, un important lot d’équipements divers à des personnes handicapées. Il s’agit de 30 tricycles à moteur avec casques destinés prioritairement à des élèves et étudiants handicapés moteurs, 22 tricycles à pédales, 70 fauteuils roulants, 5 machines à coudre, deux ordinateurs portables pour malvoyant et des équipements et fournitures scolaires pour les enfants handicapés et enfants de parents démunis. En outre, une enveloppe 2 millions de Fcfa a été remise aux associations de personnes handicapées pour financer des activités génératrices de revenus. Le coût global de l’opération est estimé 44,8 millions de Fcfa. Le ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées, Harouna Cissé qui présidait la cérémonie, y a étrenné officiellement le Projet d’appui à la gouvernance locale et aux activités génératrices de revenus. Un projet qui vise à consolider les résultats du Programme de développement social urbain (PDSU).
Ce programme multi-acteurs avait été initié par la Direction nationale du développement social (DNDS), en partenariat avec les communes urbaines de Mopti, Gao, Koutiala et le District de Bamako et avec l’accompagnement des coopérations française et suisse. En attendant le financement de la phase II du PDSU qui couvrira tout le pays, le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, à travers le Fonds social de développement, aide la Direction nationale du développement social à mener des activités génératrices de revenus dans les six communes de Bamako. A cet effet, 118, 9 millions de Fcfa sont mis à la disposition d’une centaine d’associations des six communes de Bamako, sous forme de fonds revolving par le projet et les municipalités concernées sur la base d’un conventionnement au niveau de la Banque malienne de solidarité et la caisse « initiative SOTOBAJO ». Le montant de l’enveloppe fixé par commune est d’environ 20 millions de Fcfa (plus exactement 16 829 000 Fcfa au titre de la subvention du projet et 3 000 000 Fcfa d’apport de chaque mairie). Le ministre Harouna Cissé a remercié les entreprises et institutions pour leur accompagnement aux activités de solidarité de son département. « Nul n’a le droit d’être assis sur le banc de l’exclusion sociale au Mali. Assister, aider l’autre à s’épanouir en se rendant utile d’abord aux autres et ensuite à soi-même », préconisera-t-il en invitant nos concitoyens à plus d’assistance et d’aide aux personnes en difficultés.