Dans le cadre du mois de ramadan L’ONG AL Farouk, en partenariat avec la Fondation Mohamed Ben Ibn Rashid Al Makhtoum, a procédé le lundi 13 juin 2016, au lancement de distribution de dons aux personnes démunies dans le district de Bamako ainsi que dans l’intérieur du pays.
Dans son allocution de bienvenue, le représentant du maire de la commune IV, Issa Sidibé, dira que la pauvreté n’est pas une fatalité, mais un moment difficile dans la vie de chaque être humain. A ses dires,« c’est pourquoi les responsables politiques, administratifs, ONG et personnes de bonne volonté devrons mettre en communs leur énergies et moyens pour venir en aide aux personnes en situation difficile en leur donnant un sourire en vertu des principes cardinaux de l’islam ». A l’en croire, la distribution de céréales aux fidèles traduit sans nul doute la volonté manifeste de l’ONG Al-Farouk Mali, en collaboration avec les autorités communales, de renforcer la chaine de solidarité entre musulmans, avant de remercier le directeur de l’ONG, pour sa clairvoyance et la solidarité dont il a fait toujours preuve à l’égard des familles.Le Directeur général d’Al-Farouk Mali, Ibrahima Kontao, dira que ce don composé de 5OO kits, d’une valeur de plus de 200 millions de FCFA, a été financé par la Fondation Mohamed Ben Ibn Rashid Al Makhtoum du Qatar. Le don dont bénéficieront plus de 500 familles a pour but de soulager les souffrances des musulmans en cette fin du mois bénis de Ramadân. Chacune des familles a eu droit à 50 kg de riz, 50 kg de mil, 5 litres d’huiles et 5 kg de sucre, et 3 sachets de lait en poudre de 50kg. Il faut rappeler que l’année dernière, l’ONG Al Farouk a procédé à la remise des paniers de rupture de jeun à plus de 70 mosquées du District de Bamako, pour une valeur de plus de 570 millions de FCFA. Pour le représentant du ministre des affaires religieuses et des culte, M. Hamed Mohamed Yayha, il a tenu, au nom du ministre empêché, à remercier l’Ong, qui est au Mali depuis plus de 22 ans, travaillant dans le cadre de l’humanitaire à l’endroit des couches les plus défavorisées, non seulement à Bamako, mais aussi sur toute l’étendue du territoire.
S.K. KONÉ