Plusieurs personnalités au rendez-vous
En plus des milliers de festivaliers locaux et des centaines d’étrangers, plusieurs personnalités ont répondu favorablement à l’invitation. L’honorable Yaya Sangaré, député élu à Yanafolila est venu non seulement soutenir sa femme Mme Sangaré Djénéba Diakité, désignée marraine du festival, mais aussi encourager les organisateurs en tant que député de la circonscription. Pour l’honorable, ce festival est un moyen de valoriser le Kamalen n’goni en particulier et la culture du Wassolo en général. Selon l’honorable, les retombées économiques de cette fête sont énormes pour les populations locales. La présence de Yaya Sangaré a été beaucoup appréciée par les habitants du Wassolo. En plus de l’honorable Yaya Sangaré, d’autres personnalités étaient de la fête : Boncana Maïga dit Maestro, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, le parrain Bakary Togola et président de l’APCAM, le directeur régional du tourisme et le représentant de l’Omatho de Sikasso.
Hébergement et nourriture à zéro franc
Les efforts conjugués du maire de la commune de Balé (Yanfolila), Issa Sangaré, du président du Conseil de cercle, du préfet du cercle de Yanfolila ont permis de loger et de nourrir gratuitement des milliers de festivaliers pendant quatre jours. Ce geste des autorités locales est salutaire, car faire une telle dépense gratuitement n’est pas une chose facile. Ces mêmes autorités ont promis de tout mettre en œuvre pour la participation technique et financière des 12 communes du cercle de Yanfolila dans les futures éditions.
Abdoul Berthé, coordinateur du festival : «Je suis satisfait pour plusieurs raisons»
«Mes impressions sont bonnes car je suis satisfait pour plusieurs raisons. Primo, toutes les activités se sont déroulées sans incident, à savoir les conférences-débats, les animations musicales et les visites des sites touristiques. Secundo, la mobilisation locale a été totale et les autorités locales ont pleinement joué leur rôle. Je suis également satisfait de la présence des grandes personnalités comme Bakary Togola, président de l’APCAM et parrain, Djénéba Diakité, marraine, Yaya Sangaré, député élu à Yanfolila, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, Boncana Maïga dit Maestro. Je lance donc un appel aux populations de Wassolo de s’approprier cet événement pour plus d’éclat, car si le festival récolte par exemple 100 millions, les 90% de cette somme resteront à Wassolo ici et j’irai avec le reste à Bamako. Certes, il y a eu de la mobilisation locale, mais je demande un plus pour faire de cette fête une référence. Les difficultés sont nombreuses. Je peux citer entre autres le manque de contribution des cadres ressortissants de Wassolo et des partenaires. Néanmoins les quelques partenaires qui nous ont fait confiance ont été honorés par l’engouement et la présence des milliers de festivaliers. Je les remercie pour leur confiance. Dans les années à venir, nous allons réglementer par exemple l’organisation locale en créant un bureau local, le parking, les stands et même l’entrée dans le stade pour les spectateurs, car le festival est une fête, mais aussi un moment de business. Pour mieux informer l’opinion nationale et internationale, nous sommes venus avec une dizaine de journalistes de Bamako dont l’Ortm. Nous travaillons également avec les radios locales.»
Zoumana Fané, coordinateur adjoint : «J’ai été surpris de voir tant de monde»
«Mes impressions sont bonnes et j’ai été surpris de voir tant de monde. Le nombre de festivaliers que nous avions prévu a été doublé. Mais nous avons pu les héberger et les nourrir gratuitement durant quatre jours. Malgré des difficultés financières, nous avons fait le nécessaire pour honorer nos engagements vis-à-vis des artistes, des journalistes et des festivaliers. Je suis satisfait de la présence de tous nos invités à Yanfolila ici. Je suis le secrétaire au développement de l’Association pour le développement de Bougouni, Yanfolila et Konlondièba (ABYK). Mais j’ai accepté d’être dans la commission d’organisation pour montrer qu’il ne s’agit pas seulement de Yanfolila, mais plutôt les trois cercles que j’ai cités ci-dessus, voire la région de Sikasso.»
Oumar Sidibé dit Oumardjan, président de la commission d’organisation locale : «les festivaliers sont satisfaits»
«Notre secret a été l’appropriation car ce festival, dédié au Kamalen n’goni, est une fierté pour nous. Je remercie donc les initiateurs. Nous voyons ce festival comme un moyen de développement à long terme et non un moyen de se faire de l’argent immédiatement. Nous avons donc décidé avec nos autorités de faire une mobilisation générale autour de cet événement pour avoir ce résultat. J’ai été surpris de voir tout ce monde. Avec les moyens de bord, nous avons fait face et les festivaliers sont satisfaits. Cette grande mobilisation est une réussite pour nous les organisateurs. Mais notre souhait est faire de cette fête une fête nationale et internationale. Les perspectives s’annoncent bonnes car, cette année, on a enregistré en plus du Wassolo, la présence de Bougouni, Konlondièba, Sikasso et même Bamako et Ségou. Je demande aux autorités politiques, aux ressortissants de Wassolo et aux populations locales de s’approprier cette fête pour plus d’éclat.»
Recueillis par Y. Doumbia
Une très bonne unitiatif
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