Il s’est rendu dans ce camp avec la Secrétaire d’Etat américaine adjointe à la population, aux réfugiés et aux migrations, Anne C. Richard.
Ces réfugiés maliens ont dû « franchir les frontières de pays très pauvres soumis eux-mêmes à des problèmes dramatiques dans le domaine de la sécurité alimentaire : le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso », a fait remarquer M. Guterres.
Ils s’est félicité qu’ils aient « trouvé beaucoup de générosité dans leurs pays d’accueil qui partagent avec eux tout ce qu’ils ont », estimant cependant qu’ils « attendent toujours un geste de la part de la communauté internationale. Nous, les agences d’aide humanitaire, faisons notre possible pour répondre à leurs besoins essentiels en eau, en nourriture, en installations sanitaires et en soins de santé », a-t-il expliqué.
On rappelle que plus de 250.000 personnes ont fui le nord du Mali ces six derniers mois, lorsque des combats ont éclaté entre les forces gouvernementales, les rebelles touaregs et divers groupes armés.
Ces réfugiés sont éparpillés au Burkina Faso (107.000), en Mauritanie (96.000) et au Niger où ils sont au nombre de 53 000 tandis que 174.000 sont déplacés à l’intérieur du Mali.