En vue de venir en aide aux personnes démunis la Fondation qui porte le nom de l’illustre défunt El Hadj Cheick Ismaïl Dramé, a procédé au lancement officiel de ses activités le samedi 5 avril dernier au CICB, suivie de la Zihara commémorative de la famille Dramé.
Les fidèles musulmans, adeptes et admirateurs de Cheick Ismaïla Dramé sont sortis massivement ce samedi 5 avril. C’était à l’occasion du lancement des festivités de la Zihara commémorative de la famille du très charismatique maître coranique, grand prêcheur, Ismaïl Dramé, nom moins leader de la Tidjania. C’était au CICB. Et la Fondation ‘’Cheick Ismaïl Dramé’’ a profité de l’occasion pour lancer officiellement ses activités. Lesquelles s’articulaient autour de deux points essentiels. A savoir prôner, diffuser un islam tolérant au Mali et assister les personnes démunies. Et ce, dans l’optique de perpétuer les actions de bienfaisance de l’illustre défunt, Cheick Ismaïl Dramé après son décès.
«… le Cheick Ismaïl Dramé s’est battu pour la cause des veuves et des orphelins durant toute sa vie » dira Mantchini Sangaré, membre de la Fondation. Avant d’affirmer que la Fondation n’a d’autres objectifs que de poursuivre ces bonnes actions initiées par leur leader spirituel avant son décès. Et à l’en croire, pour mener ses actions la Fondation à l’ambition de créer des écoles afin de recevoir les enfants démunis qui errent dans la nature à la merci de la mendicité. Mais aussi, d’organiser des voyages (Hadj et Imourah) à travers une agence de voyage afin de mobiliser des fonds pour la Fondation.
Quant à Mahamoud Dicko, président du HCI et non moins ancien collaborateur du défunt, il dira pour sa part que le combat que la Fondation (CID) s’apprête à mener s’inscrit dans la droite ligne des préceptes de l’Islam, prônés par le prophète Mohamed. Et selon lui, le Cheick Ismaïl Dramé a toujours œuvré dans ce sens. « Inchallah nous ferons tout notre possible pour que cette Fondation réussisse sa mission » dixit Mahmoud Dicko. Par ailleurs, les participants ont tous condamné l’utilisation des enfants par certains marabouts à des fins purement lucratifs. Mais aussi ils ont signalé aux représentants du gouvernement, les difficultés auxquelles les Imams sont confrontés dans l’exécution de leurs missions. Car à les en croire, la plupart des Imams n’ont aucun revenu, et en cas de maladies ils sont souvent obligés de demander de l’aide de gauche à droite pour pouvoir se soigner. Au nom du gouvernement, le ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, Moussa Mara (actuel PM) les a pour sa part, donné l’assurance qu’il transmettra le message au plus haut niveau. Les participants ont tous prié à la faveur d’un repos paisible pour le défunt.
Lassina NIANGALY