Mot de la semaine : Ramadan

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La communauté musulmane du Mali a débuté le Ramadan  le samedi 27 mai 2017. Pendant un mois, les fidèles musulmans s’abstiendront du lever au coucher du soleil de certaines pratiques, pour ne se consacrer qu’à Allah Soubahana Watallah. A l’origine, le Ramadan marque le début de la révélation du Coran au prophète Mahomet PSL. Il correspond au neuvième mois du calendrier lunaire musulman. De l’arabe ramida, le mot Ramadan signifie chaleur intense, car il est considéré comme la bonne action qui brûle les péchés. Si les musulmans doivent jeûner, c’est parce que dans le Coran, Allah a déclaré le jeûne obligatoire, tout comme celui pratiqué par les juifs durant 25 heures, le Yom Kippour.
Les dates du Ramadan sont fixées en fonction de l’apparition du croissant lunaire et sont validées par les autorités religieuses de chaque pays, comme le Haut Conseil Islamique au Mali et le Conseil Français du Culte musulman en France. Par rapport au calendrier grégorien, le mois de Ramadan est décalé de 10 à 11 jours tous les ans. Cela résulte de la différence entre le calendrier hégirien (254 jours) et le calendrier grégorien (365, 366 jours).

Qu’est-ce que le Ramadan ?

Le Ramadan est le mois de jeûne qui est un des cinq piliers de l’Islam. Il s’agit d’une période de recueillement au cours de laquelle les musulmans ne doivent pas manger, boire, fumer, ou encore avoir des relations sexuelles, et ce, de l’aube au coucher du soleil. Seuls les malades, les femmes en période de menstruations, enceintes ou allaitantes, les personnes âgées et les enfants pré-pubères sont dispensés du jeûne. Ainsi, les musulmans ont le devoir de prier, de réfléchir sur la place de la foi dans leur vie et sur la façon de développer leurs qualités humaines, telles que la patience, la douceur, la compassion et l’humilité.

Le mois béni de Ramadan doit être pour tout bon musulman un mois de sacrifice, de bonté, de dévotion, de pardon, d’humilité et de partage. Tous les fidèles du prophète Mohamed PSL doivent faire preuve de piété et d’humanisme. Que les  gouvernants aient pitié des gouvernés, que les commerçants n’augmentent pas les prix des denrées de première nécessité. En somme, que la solidarité et l’entraide soient la devise de tous les musulmans.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com 

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