Pour M. Mohamed Morchid, directeur général de la Sotelma-Malitel, à travers ces actions, son entreprise a souhaité toucher trois composantes de la communauté à savoir: les populations de la ville de Bamako qui n’ont pas encore accès à l’eau potable via le réseau ordinaire, les couches vulnérables et les centres de santé communautaire.
Pour sa part, la Première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga a salué cette manifestation de solidarité de la société Sotelma-Malitel. Une initiative, dit-elle, que beaucoup d’autres entreprises doivent imiter. Elle a invité les responsables de la Sotelma-Malitel à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Quant au ministre en charge de la Solidarité M. Hamadoun Konaté, il a exprimé toute la reconnaissance du Gouvernement à la Sotelma-Malitel.
Notons enfin que les représentants des bénéficiaires ont tous salué ce geste de solidarité de la Sotelma-Malitel qui est le premier opérateur global de télécommunications du Mali.
Le régime d’assistance médicale modifié pour prendre en charge les blessés au cours des conflits armés ou des catastrophes
Le Conseil des Ministres a adopté un projet de texte portant modification de la loi n°09-030 du 27 juillet 2009 portant institution du régime d’assistance médicale. Le projet de loi adopté vise à corriger les insuffisances constatées jusque-là dans la mise en œuvre du régime. A cet effet, il étend le bénéfice du régime aux personnes blessées au cours des conflits armés ou des catastrophes. Il prévoit la contribution des collectivités territoriales et de l’Etat au financement du régime et ouvre à l’Agence nationale d’Assistance médicale la possibilité de bénéficier des subventions des organismes publics et des établissements financiers. Le nouveau texte prévoit aussi une clé de répartition des ressources mobilisées entre les dépenses techniques, d’administration et d’investissement. En outre, des mesures d’accompagnement seront également prises, notamment l’augmentation du délai d’éligibilité au régime d’un an à trois ans.
Le Mali passe au Tchad les témoins de la présidence de la Plateforme ministérielle de coordination des stratégies Sahel
C’était à l’issue des travaux de la 4ème réunion de ladite Plateforme qui s’est tenue le jeudi 5 novembre 2015 à l’hôtel Salam sous la présidence du ministre des Affaires étrangères du Mali, M. Abdoulaye Diop. La rencontre avait pour objectif de faire le point des activités du Secrétariat technique ainsi que des groupes thématiques mis en place lors de la troisième réunion ministérielle. Cet exercice a permis aux participants de comprendre que le chemin est encore long mais qu’un pas important a été franchi avec des véritables jalons qui ont été posés notamment la cartographie des problèmes dans la région du Sahel.
En fin de travaux, les participants à cette 4ème réunion ont salué la réussite de la présidence malienne qui a duré deux ans. Et, c’est le Tchad à travers son ministre des Affaires étrangères qui prend désormais les destinées d’une Plateforme qui se veut un forum d’échange pour une meilleure coordination des stratégies pour le Sahel. Selon le ministre Diop, «la Plateforme n’est pas une organisation inter-étatique dont les membres sont liés par des accords, c’est juste un cadre de coordination des actions avec des thématiques liées aux priorités de la région : la sécurité, la gouvernance, la résilience et le développement». Elle regroupe tous les pays et organisations œuvrant dans le Sahel. Notons enfin que la présidence de la Plateforme est biennale et tournante.
2ème FORUM REGIONAL DE LA CONSERVATION DE NATURE EN AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE
Le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable en partenariat avec la Fondation Ford, le Programme Régional Marin et Côtier, le Programme Conservation des Forêts et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a organisé les 2, 3, 4 et 5 novembre 2015 au CICB, le 2ème forum régional de la Conservation de nature en Afrique Centrale et Occidentale. C’était sur le thème : « la conservation de la biodiversité et lutte contre les changements climatiques : sources de progrès, de stabilité et de développement durable en Afrique Centrale et Occidentale ». La cérémonie d’ouverture placée sous l’égide de Mme Keita Aminata Maïga, Première Dame de la République du Mali a eu lieu en présence d’Ousmane Koné, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, de Mme Inger Andersen, Directrice Générale de l’UICN et plusieurs autres personnalités. Les travaux de ce 2ème forum régional ont porté entre autres sur : la politique et stratégie de la conservation de la biodiversité ; l’économie verte, la résilience des communautés et adaptation au changement climatique et les sources de financement des projets sur le changement climatique et conditions d’accès. Ce forum a été l’occasion pour les participants d’échanger leur savoir-faire et leur expérience des grands défis de la conservation.
La maison d’El hadji koniba Adama Traoré bientôt érigée en une grande mosquée grâce à la lumière divine
La révélation de la lumière divine sous forme d’ombre dans la famille d’El Hadji Adama Traoré à Hamdallaye a suscité pendant deux mois, 25 juillet au 25 septembre 2015 un grand engouement de la population de Bamako en général et le monde des croyants en particulier. Mais jusqu’à ce jour, en dépit de la disparition de la « lumière miraculeuse » les croyants continuent à se rendre au « lieu saint », qui pour prier, qui pour demander la Grâce. Cet engouement continu résulte des révélations de plusieurs personnes qui ont témoigné que leurs vœux avaient été exaucés ou que le vieux El Hadji Traoré s’était apparu à eux. Dans le lot des visiteurs figurent des hommes politiques, des notables de quartiers, des dignitaires religieux. Pour beaucoup d’entre eux, cette lumière divine est un bonheur pour le Mali voire pour l’Afrique toute entière. Les religieux de la communauté Soufi et Tidjani venus du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée et d’autres pays ont contribué au soutien moral de la famille. Aux dires de Mamoutou Traoré, quatrième fils d’El Hadji Adama Traoré, cette révélation avait été prédite par son père qui n’était pas sûr qu’elle se passerait de son vivant mais que tout le bonheur serait pour sa famille et ses descendants. Son père, un vieux muezzin aurait consacré toute sa vie à la prière et à réciter la profession de foi « LAHI-LA HILLA-LA ». Quant à Aliou Traoré, le septième fils du vieux Traoré, il dira que son père est l’un des fondateurs de la mosquée Kalapo et il a actuellement plus de 100 ans. Il confiera que après conseil de famille, lui et ses frères ont décidé de quitter la maison pour l’ériger en une grande mosquée de prière au bénéfice de toute la Umma islamique. Il ajoutera que son père est descendent de Babemba Traoré.