23ème édition du mois de la solidarité : Plus de 126 millions de francs CFA et plus de 2000 poches de sang mobilisés

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Le parrain national du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, Chérif Ousmane Madani Haidara, a animé le samedi 11 novembre 2017 à la Maison de la presse, une conférence de presse dont l’objectif était de faire le bilan des activités menées pendant le mois de la solidarité.

Il a été accompagné lors de cette conférence de presse par le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), Mahmoud Dicko ; du Secrétaire général du Ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire, Alhamoudou Baby ; du Président de la Commission d’organisation de cette édition, Imam Mamadou Diallo ainsi que plusieurs personnalités de la communauté musulmane et sympathisants de la FADI.

D’entrée de jeu, le parrain national a salué les autorités pour le choix porté sur sa modeste personne et l’ensemble du peuple malien, à travers les leaders religieux ainsi que les membres de la Fédération Ançar dine internationale (FADI), pour son engagement en faveur de la réussite de ce mois de la solidarité. «Nos remerciements et reconnaissances s’adressent à tous ceux qui de près ou de loin nous ont appuyés afin que les activités du mois soient une réussite», a-t-il lancé.

Pour lui, le mois est fini mais les actions de solidarité devront continuer comme d’habitude.
Et d’ajouter que les activités qui ont été menées par lui-même, sa famille et ses disciples d’ançars s’élèvent à une valeur de plus de 126 millions de francs CFA. Le parrain a pu participer physiquement à 22 activités à travers le pays, programmées par le Ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire. En plus, la communauté musulmane en guise de contribution a mené des activités qui s’estiment à plus de 9 millions de francs CFA. L’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMMA) en partenariat avec les jeunes Chrétiens (protestants et catholiques) ont contribué au mois de la solidarité en faisant des dons aux écoles et médersas.

Les Ançarsont fait don de plus de 2000 poches de sang dans les hôpitaux. Des consultations gratuites en plus des soins et interventions chirurgicales ont été faits par le groupe de médecins spécialistes dans plusieurs hôpitaux et centres de santé.

Toujours selon le parrain, pour que le mois de solidarité soit un facteur de cohésion sociale, d’union et de réconciliation, il est nécessaire de réunir certaines conditions à temps. Il s’agit de l’information et de l’explication du mois dans son ensemble aux parrains nationaux et à ceux des différentes localités dont le rôle ne doit pas se limiter au titre honorifique. Il a terminé en laissant  entendre que les donations doivent s’étendre à toutes les couches vulnérables en général et aux personnes en situation de handicap, aux veuves et aux orphelins en particulier et enfin de maintenir les actions de solidarité durant toute l’année tant soit peu.

Seydou Karamoko KONE

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1 commentaire

  1. Solidarité quand on peut faire confiance, ce qui n’est pas le cas de ces occidentaux depuis des siècles comme leurs homologues Etats-uniens, Ces occidentaux changent les règles en cour de route quand ça ne les convient plus !
    Avec de tels comportement comme ça, comment leur faire confiance ?

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