17ème Mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion : Le MDSSPA en communion avec les «Aînés»

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Le Mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion bat son plein. En effet, la semaine consacrée aux personnes âgées a pris fin avec un cocktail que le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées a offert vendredi,  7 octobre 2011 aux personnes âgées. Les retrouvailles ont eu lieu dans l’enceinte de L’Institut d’Etudes et de Recherche en Geronto-Geriatrie  (IERGG) ou «Maison des Aînés».

Etaient présents, les membres du Cabinet, les Chefs des Services, le président du Comité de pilotage du mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion, la Marraine de la 17ème édition du Mois de la  Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion, les  parrains des semaines thématiques, le Président du Conseil National des Personnes Agées et plusieurs personnes du 3ème âge.
Avant de converger vers le buffet, l’ensemble des invités s’étaient retrouvés dans l’amphithéâtre de la «Maison des Aînés» pour un bref échange. Le Président du Conseil National des Personnes Agées, Mama Tembely, a, au nom des personnes âgées du Mali, renouvelé ses félicitations au Ministre Harouna Cissé pour sa nomination à la tête du Département. Il a salué le premier responsable du Ministère en charge des personnes âgées pour son appui constant aux aînés.

A la suite de M. Tembely, le Ministre Cissé a indiqué que c’est un immense plaisir pour lui de présider cette importante cérémonie dénommée «Cocktail des Aînés», un instant, dit-il, privilégié de communion avec les personnes âgées.

Le Ministre a ensuite remercié les personnes âgées et particulièrement le parrain de la 1ère semaine (Colonel Sidi  Mohamed  SALL, (Cardiologue)  pour avoir accompagné de façon dynamique les activités de cette première semaine thématique. Il a également  remercié les différentes associations de personnes âgées  pour leur implication sans cesse croissante dans la promotion de cette couche vulnérable.

Aussi, soulignera-t-il que la politique sociale vise à assurer le bien être social des personnes âgées à travers les différentes mesures préconisées, de la délivrance des cartes de priorité en passant par les facilités accordées concernant leurs soins de santé et leur promotion socio-économique. Ce «Cocktail», a-t-il poursuivi, est un moment de détente mais aussi de raffermissement de la volonté de l’Etat de poursuivre sa noble mission pour davantage concrétiser cette politique de solidarité pour le troisième âge. C’est pourquoi, il a profité de ce cadre pour exhorter les personnes âgées à plus d’engagement et de persévérance pour une meilleure application des dispositions statutaires régissant la vie de leur Association, «gage de pérennité et de bonne gouvernance».
Pour lui, le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion est un symbole fort  pour renforcer la cohésion sociale et nous recentrer dans nos valeurs ancestrales. «Nous devons plus que jamais, préserver les acquis y compris dans le cadre de la célébration des activités du mois», a souhaité le Ministre Cissé, invitant, pour l’occasion, les associations de personnes âgées à toujours s’impliquer pour donner plus d’éclat à ce mois et faire rayonner les idéaux, qui ont présidé à son institution.


Il a exhorté les «seniors» à reprendre la place qui a toujours été la leur, en animant à chaque fois que l’occasion leur est donnée, des débats intergénérationnels sur nos valeurs sociétales, nos repères culturels et même sur des sujets d’actualité touchant nos habitudes et mœurs. Le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées  a terminé son propos, en souhaitant pleine santé aux personnes âgées dans une synergie d’action pour relever le défi de la solidarité pour le plus grand bien de l’ensemble de nos populations.
Ibrahim M. GUEYE
 
Mois de la Solidarité
Pour revaloriser nos us  et coutumes 
 
Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités de la 17ème édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, la Maison des Aînés a abrité une causerie-débats entre les anciens et la jeune génération, le mercredi 5 octobre 2011, sous le thème : «dépravation des mœurs». A cette cérémonie, on notait la présence du parrain de la deuxième semaine du mois de solidarité, Dr. Seydou Ousmane Diallo, du Commissaire de la brigade des mœurs et du Chef de la Section police judiciaire et du Maître de conférence, Djibril Diallo.

L’objectif de cette causerie-débats était de sensibiliser les participants à propos de la «dépravation des mœurs» qui devient de nos jours un phénomène très préoccupant. C’est dans cette optique que  les deux conférenciers, à savoir le Commissaire de la brigade des mœurs, non moins Chef de la section police judiciaire  et le Maître de conférence, Djibril Diallo ont tout d’abord rappelé que certains comportements négatifs de notre société sont, entre autres, le port de tenues indécentes, les agressions sexuelles, l’attentat à la pudeur et la pédophilie. Des phénomènes auxquels, la police de la brigade des mœurs est confrontée à longueur de journée. «Cela s’explique par plusieurs facteurs. Il s’agit notamment de l’éclatement démographique, de l’exode rural,  de la prolifération des bars à Bamako, de la télé tentation et surtout de la crise économique, avec comme conséquences la multiplication des filles-mères, la prostitution, le vandalisme et la  prise de la drogue», a soutenu le Commissaire.

Djibril Diallo a particulièrement mis l’accent sur l’éducation des enfants, dans la mesure où il y a une différence radicale entre l’éducation d’aujourd’hui et celle d’autrefois. «Nous sommes loin de l’époque où l’enfant était éduqué par l’ensemble de la famille. Il était même corrigé dans la rue. Mais aujourd’hui, l’éducation de l’enfant est laissée aux seuls parents. Et pire, on ne peut plus frapper ou critiquer un enfant dans la rue. On assiste au laisser-aller», a-t-il souligné. Ce, avant d’inviter les hommes à assurer leurs responsabilités de chefs de famille, car si l’homme est faible devant sa femme, l’enfant n’aura jamais une bonne éducation. Du coup, l’enfant va s’adonner à des comportements indignes.  «Si l’éducation d’un enfant est laissée entre les mains des femmes, soyez sûrs qu’elle sera vouée à l’échec, car les mères de nos jours  ne voient que les yeux doux de leurs enfants», explique-t-il. Visiblement intéressés par l’exposé, les participants ont posé plusieurs questions et ont trouvé des réponses adéquates.

Par ailleurs, il est à retenir que le mois de la solidarité poursuit son petit bonhomme de chemin avec des activités allant dans le sens de la solidarité, de la sensibilisation, de la formation et de l’insertion socio-éducative des couches les plus vulnérable de notre pays. C’est dans ce cadre qu’une conférence-débats placée sous le thème : «jeunesse et solidarité», a été organisée le jeudi 6 octobre 2011 au Carrefour des Jeunes, sous la présidence du Directeur national du développement social, Alassane Bocoum. Ce dernier a rappelé que «le mois de la solidarité représente pour nous un acquis que nous devons renforcer avec la  jeunesse, qui représente le pilier du développement de la société».

S’adressant à la jeunesse, il a indiqué que «la solidarité n’est pas seulement l’affaire des nantis ou des fortunés, mais qu’elle est aussi l’affaire de toutes les couches de la société».

Pour sa part, Dramane Sidibé a démontré que la jeunesse doit être un relais entre les deux couches, à savoir, l’enfance et la sagesse. Il a ensuite rappelé que pour un développement durable, il est important de créer  des espaces de rencontre entre les jeunes, de discuter autour des idées innovatrices, afin qu’ils prennent une part active non seulement pour leur propre épanouissement, mais aussi pour revaloriser et relancer nos cultures.  A son avis, au regard de certains fléaux tels que la délinquance, le sida, l’environnement mal saint, «la jeunesse doit contribuer à l’assainissement de la protection de l’environnement, informer et sensibiliser la population à travers l’organisation des journées de salubrité, de curage des caniveaux et organiser des journées de réflexion sur l’évolution des nouvelles technologies de l’information et des reboisements dans toute les Communes du Mali».
Ibrahim M. GUEYE 
 

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