A travers l’engagement de Dr. Djouroukoro Diallo, malien résident en Suisse depuis plusieurs années et sa femme Mme Diallo Nadia Stillhart, des donateurs suisses ont offert, le 13 octobre 2022, un important lot de vivres au Centre Jigiya Bon de Daoudabougou qui reçoit, encadre et forme 80 jeunes filles.
Ce don est constitué de denrées de première nécessité : riz, huile, sucre, savon, spaghetti, mil, etc. La cérémonie de remise a enregistré la présence de l’épouse du donateur, Mme Diallo Nadia Stillhart, leurs enfants et la directrice du Centre « Jigiya Bon », Mme Togo Mariam Sidibé.
Pour cette deuxième édition du don, Dr. Diallo a bénéficié du soutien et l’accompagnement de donateurs suisses qui, depuis plusieurs années, suivent son engagement auprès des plus démunis au Mali.
« Cette action est purement humanitaire. Le Centre Jigiya Bon fait un travail remarquable dans l’éducation des jeunes filles démunies. Je viens de ce quartier, j’y ai fait mes études avant de partir en Europe. C’est donc normal pour moi d’être là, de soutenir cette brave équipe du centre dans la prise en charge des enfants », a expliqué Dr. Diallo.
Il a saisi cette occasion pour appeler les populations de Daoudabougou, singulièrement les plus nantis, à l’union, à la solidarité et l’entente pour le développement du centre. « L’amour que nous exprimons à nos enfants, c’est cet amour que chacun de nous doit exprimer envers son voisin surtout quand on a des voisins comme les pensionnaires de ce centre », a-t-il insisté.
En larmes, la directrice du centre Mme Togo Mariam Sidibé a salué les efforts de Dr. Diallo et sa famille. « Je ne peux que remercier cet élan de solidarité. Il soutient le centre en nous offrant des vivres », a-t-elle affirmé.
Jigiya Bon, qui signifie Maison de l’espoir, est un centre d’accueil des jeunes filles démunies. Dans ce cadre, elle reçoit depuis plus de vingt ans, des orphelines, des filles du centre de rééducation de Bollé et des enfants des pouponnières. Actuellement, le centre accueille 80 pensionnaires. Elles bénéficient d’un cadre familial convivial et fréquentent des écoles du système scolaire national. Pour l’instant, le centre, selon sa directrice, fonctionne uniquement avec les dons et les ressources mobilisés auprès des membres fondateurs. « Nous avons besoin de l’accompagnement de l’Etat et des grands mécènes pour atteindre nos objectifs », a lancé Mme Togo Mariam Sidibé.
Abdoul K. Konaté
Peuple de mendicité
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