Tout s’écroulerai- il à ce point dans une ville où, c’étaient des taxis flambants neufs, des Renault, Peugeot Toyota et Datsun, agréablement décorés à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur, qui vrombissaient allégrement sous le poids de passagers confortablement installés qu’ils transportaient ? Aujourd’hui, c’est la désolation, la tristesse. La crise sécuritaire et institutionnelle des années 2012- 13 serait elle passée par là ? De moyens de transport dans la petite ville, ce sont 4 à 5 vieux taxis poussiéreux et délabrés qui tentent de tenir tête à la horde de « Katakatani », dangereusement conduits par des jeunes. Dont la plupart sont sans formation et ne possédant sans doute aucun document les autorisant à transporter des personnes.
Le Katakatani, c’est justement cette moto à trois roues à coffre de bagages transformée en cabine pour passagers qui fourmille la ville de Mopti, volant la vedette aux taxis dont le nombre aujourd’hui, ne dépasse guère les 4 ou 5, dans toute la ville. Mon Dieu, qu’est ce
qui se passe dans cette si grouillante ville, avide de richesses, de rencontres humaines, se demanderait le premier natif de cette ville absente des lieux depuis quelques années. Que dire du touriste qui revient sur ces pas, après y avoir séjourné des années plutôt ? Sur l’omniprésence de ces engins, des habitants, au nombre desquels, des amis d’enfance à nous, pensent que c’est ce moyen, que les gens préfèrent du fait de la modicité du coût du transport. Au fait, du coût de transport entre les Taxis et les Katakatani, il y a une différence de 50 FCA. C’est beaucoup certes, mais au point de réduire les taxis à leur symbolique existence, il y a un pas vite franchi.
Ces taxis transportent à 150 FCA, avec non pas le confort, parce qu’il n’en est plus question du fait de leur délabrement, mais l’aspect sécuritaire. Au moins, dans ces taxis, l’on est en sécurité contrairement aux « Katakatani ». Sans leur servir de la mauvaise Pub, ces motos à trois roues, se renverseraient à tous les coins de rues entrainant dans leur sillage, de blessés graves sinon la mort certaine. Alors questions : Que fait la Mairie et où sont passées les
initiatives d’antan ?
Sory de Motti de retour de ‘’Mopti’’