Derrière tout grand homme, dit-on, se trouve une femme. Hélas : derrière chaque délinquant de bas étage se retrouve également une femme. Le crime, force est de le reconnaître, n’est désormais plus l’apanage des mâles. Sur ce point au moins, les femmes, du moins certaine d’entre elles ont autant de droit que les hommes même si elles préfèrent généralement restées dans les sillages de ces derniers.
Leurs terrains de prédilection sont les lieux de cérémonies, en l’occurrence les baptêmes et les mariages. Elles ont l’air respectables et au dessus de tous soupçons. Mais il suffit d’une petite seconde d’inattention pour qu’elles s’emparent furtivement de l’objet de leurs convoitises. Certaines, sur les lieux de célébration, trouvent le prétexte d’accéder à la chambre des hôtes pour refaire leurs toilettes. Elles profitent pour tout rafler : bijoux, argent, portefeuilles, tissus bazin, wax et autres.
Ces femmes voleuses sont cependant des enfants de choeur aux côtés de celles qui évoluent en compagnie des grands délinquants et repris de justice. Là, elles sont généralement complices, rabatteuses, indicatrices et ou intermédiaires dans les cas d’agressions, vols et recèles. Elles appâtent souvent un pauvre quidam afin de l’isoler et de le mettre à la merci de ses bourreaux, leurs copains. Elles véhiculent toutes informations et renseignements utiles pour les besoins de la cause. Elles sont diaboliquement efficaces sur ce terrain. Toutes choses qui incitent même certaines structures officielles à travailler avec certaines d’entre elles. Et cela donne les résultats très probants.
Elles constituent aussi et malheureusement des louves pour d’autres femmes. Elles entraînent les plus jeunes sur le même terrain et font office de proxénètes. Elles sont souvent citées dans les cas de viols perpétrés par leurs compagnons sur d’autres filles. Il n’est pas rare d’en retrouver derrière les grilles des commissariats de police après chaque rafle de la veille.
Leurs cas méritent d’être pris au sérieux surtout par ces femmes élues et cadres qui semblent plutôt préoccupées par leurs luttes bureaucratiques et politiques à propos de la discrimination positive, de la promotion des femmes-cadres, de l’égalité des sexes et quoi d’autre encore ?
B.S. Diarra“
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