Tout le monde se rappelle cette célèbre phrase que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, aimait répéter durant la campagne de la dernière présidentielle: «Pas de promesses démagogiques mais des engagements mesurés, réalisables pour un pays qui accepte de se mettre au travail et de créer ses propres richesses».
Six mois après sa prestation comme Président de la République, on peut dire qu’IBK est en phase avec ses promesses de campagne. C’est dire donc que ces jolis mots n’étaient pas que seulement une promesse de campagne mais une profession de foi en laquelle le fondateur du Rassemblement pour le Mali (RPM) croyait fermement. C’était donc des convictions fortes que le président IBK nourrissait pour «Le Bonheur des Maliens».
En effet, le mercredi 4 septembre 2013, IBK prêtait serment comme le président le mieux élu de l’histoire démocratique du Mali, avec plus de 77% des suffrages exprimés. Après six mois de présidence à Koulouba, le bateau Mali est débout et avec aux commandes un imperturbable capitaine en parfaite phase avec son peuple, sans complexe, et imposant le respect d’un Mali restauré dans sa dignité.
Oui! Le Mali est de retour, il faut désormais compter avec sa pleine souveraineté retrouvée, l’autorité et le crédit de l’Etat incontestés.
Le premier challenge remporté par le président Ibrahim Boubcar Keïta et son équipe, au bout de six mois de gouvernance, est, sans doute, d’avoir réussir à tenir la barre ferme, au milieu de toutes les intempéries dont l’issue n’était pas si évidente que cela.
Lorsque IBK prenait le pouvoir, le Mali post-transition pouvait se lire ainsi : «péril jihadiste et terroriste, irrédentisme touareg, ingérence intempestive de la junte, manque de solidarité et soutien des voisins, hésitation des partenaires techniques et financiers…». Bref, notre pays était presque sous une honteuse tutelle et absent des radars internationaux et régenté à l’intérieur par une junte prédatrice et des factions polico-mafieuses.
Le confort et la protection des Maliens
L’objectif premier de la gouvernance, pour le président IBK est et reste le confort des populations maliennes, des villes et des campagnes, de l’intérieur comme de l’extérieur. Pour cet acteur du développement et ancien chef du gouvernement qui a écumé presque toutes les contrée maliennes et côtoyé toutes les communautés maliennes, « l’eau et l’électricité ne sont pas un luxe. Tout le monde ne peut pas les avoir tout de suite. Mais notre honneur c’est de faire en sorte que l’accès à ces commodités se démocratise et que dans un horizon bref, le maximum de nos compatriotes soit servi. Il en est de même pour l’éducation, la santé, les routes et le logement, le tout en observant une politique environnementale et d’assainissement appropriée»
Aussi, les actions de son Gouvernement ont-ils porté prioritairement sur le renforcement des capacités de production et l’extension des réseaux d’eau et d’électricité. En effet, depuis qu’il est aux affaires, la qualité du service public de l’électricité a connu des améliorations grâce aux apports de la centrale hydroélectrique de Félou (27 MW) et la reprise progressive de l’électricité dans les localités du Nord.
Au cours de la même période, l’accès à l’eau potable et aux ressources en eau a été amélioré grâce à la réalisation de 470 nouveaux ouvrages d’alimentation en eau potable, la réhabilitation de 50 forages et la réalisation de stations compactes et d’adduction d’eau potable à Bamako et dans différentes localités du pays.
Y D
Six mois à la tête de l’Etat
La reconstruction d’une armée républicaine : un impératif pour IBK
La reforme de l’armée. C’est l’une des préoccupations majeures des populations et l’un des objectifs principaux que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, s’est fixés après sa brillante élection. A la tête de l’Etat depuis six mois, IBK a lancé plusieurs initiatives afin d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire. Toute chose qui commence par la reconstruction d’une armée républicaine.
Pour le président Ibrahim Boubacar Kéïta, il est impératif de consolider la sécurité et il ne viendrait à l’esprit d’aucun patriote de sous-estimer cette urgence. Parallèlement, l’Etat malien, sous la direction du président, a engagé, depuis septembre dernier, des mesures visant à restaurer l’unicité de la chaîne de commandement et le respect de la discipline afin de rétablir au sein des forces armées des principes et des règles de base de son fonctionnement.
Les périls réels de la bande sahélo-saharienne ne laissent au Mali, soucieux et jaloux de sa souveraineté, aucune autre alternative. Parce que si une coordination régionale, du genre le « G5 du Sahel » est indispensable pour mieux lutter contre les nouvelles menaces de la bande sahélo-saharienne, seule une réponse nationale de qualité est le gage sûr d’une politique de défense et de sécurité à même de permettre aux hommes d’accomplir leur mission régalienne de défense du territoire national et de sécurisation des personnes et des biens.
Après la libération des trois régions du Nord et le rétablissement de l’intégrité territoriale, la reconstruction morale et physique d’une armée trahie et défaite par une jonction narco-djihadiste et narco-séparatiste ainsi que son rééquipement est dans l’ordre des choses. Entrepris sous la transition, le renforcement des capacités de l’armée se poursuit avec les partenaires du pays, notamment l’Union européenne, à travers l’EUTM. Ainsi, depuis six mois, 4 000 jeunes ont été recrutés sur une prévision de 10 000 hommes. Quatre bataillons ont déjà été formés, d’importants efforts ont été consentis en vue d’assurer l’équipement des forces armées et de sécurité en matériels roulants et en matériels de communication, de maintien d’ordre et de protection.
B D