L’artiste musicienne, comédienne et actrice de cinéma, Fatoumata Diawara séjourne actuellement à Bamako. Fatou, comme l’appellent ses intimes, est venue s’enquérir de la situation dans son pays, qui traverse une crise sans précédent dans son histoire. Plusieurs fois interpellée sur la situation au Mali, surtout après ses concerts en Europe, la jeune artiste a décidé de venir voir, sentir et échanger avec ses parents, amis et connaissances. En même temps, elle parle de son album intitulé ”Fatou”, le diminutif de son prénom.
L’album est distribué par Oumou Sangaré. Parmi les 12 titres, il y a une chanson sur l’excision. Cette chanson pose de question de savoir ‘‘si on a encore besoin de l’excision”. Les autres titres parlent de la femme africaine d’aujourd’hui. ‘‘ J’essaye de défendre son image, parce que quand je monte sur scène, je ne mets plus de collant, plus de casquette. Je m’habille en africaine, avec un foulard sur la tête et je prend une guitare électrique. Je joue sur l’évolution de la femme africaine. Je parle aussi des thèmes de la société, les femmes et leur droiture envers les enfants qu’elles adoptent. Je parle des enfants pour que les gens soient impartiaux entre leurs enfants des autres’‘. En gros, Fatou parle des thèmes qu’elle a vécu ou fait l’expérience. Cet album est une production d’Oumou Sangaré, qui est aussi la marraine de l’artiste. Le DVD et le CD sont en vente chez Oumou Sangaré. Il y a même un titre qui rend hommage à la diva du Wassoulou. Après dix ans de carrière cinématographique et de théâtre, Fatoumata Diawara est actuellement plus musicienne que comédienne. Elle a fait beaucoup de théâtre en Europe. Aujourd’hui, elle ne prépare que des concerts en live. ‘‘La musique est venue avec force.
On dirait que je ne fais que de la musique. Je fais plein de live”. Cependant, elle vient de boucler le tournage d’un long métrage dans lequel, elle joue un rôle clé. Un film franco-guinéen, dont une partie a été tournée en France, et une autre en Guinée Conakry. C’est le film du grand réalisateur guinéen, Cheick Famady Camara. Le film en question sera à la prochaine édition du Fespaco en 2013 à Ouagadougou. Comme projet, elle veut venir faire la dédicace de son album à Bamako, précédée d’une campagne de promotion en décembre. Elle est aussi sur la production de son deuxième album. ”Je devrais faire tout cela avant et je devrais jouer au Blonba qui a été malheureusement fermée. Je pleure pour cela. J’ai Blonba dans mon cœur car, un lieu culturel est sacré pour tout artiste.
La fermeture de Blonba est le problème tous les artistes. Il faut trouver un autre lieu. Il faut que je vienne avec mes musiciens faire un live. Il se peut que je vienne pour le festival de Ségou. On est en train de préparer ça”. Enfin Fatoumata Diawara a demandé aux Maliens de rester unis. Car, selon elle, seule l’union fait la force.
Ma fille en souffre a l’ecole mais ca va passer avec le temps.
Il faut absolument que les malien-ne-s connaissent davanatge cette belle etoile montante de la musique et la soutiennen.. Ho my God!!! Lorsqu’elle chante tu oublies toute de suite ce que ce passe dans le pays et tu es tout simplement fier d’etre malien… Je me console de temps en temps avec sa musique– 😉 Quelle chance pour le Mali d’avoir celle-là dans le domaine artistique.!!! Courage Fatou!!!
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