Situation de Kidal : le conseil National de la société civile appelle la population à se mobiliser derrière le Gouvernement et les Fama !

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Mercredi à leur siège, les responsables du conseil National de la société civile ont organisé une conférence de presse autour de leur document de déclaration, faite sur la situation de crise de la région de Kidal. Elle était animée par Ibrahim Allaye Touré, Pdt du CNSC, qui avait à ses cotés Mme Coulibaly Salimata Diarra et Elhadj Sidy Konaké, membres du conseil.

 

 

Principale organisation de la société civile malienne, le CNSC, aux dires de son président, Ibrahim Allaye Touré, avant même les événements récents de Kidal, n’est jamais resté en marge de la situation que le pays traverse.

Par rapport aux dernières évolutions de la situation, notamment à Kidal, où le premier ministre et sa délégation ont fait l’objet d’attaques de la part de groupes rebelles, le conseil national de la société civile a publié une déclaration. Dans laquelle, il dénonce la situation de zone de ‘’non droit’’ dans laquelle Kidal est maintenue, où des individus circulent encore en armes  malgré la présence des forces françaises et surtout celles de la MINUSMA. C’est pourquoi, le conseil a interpellé la MINUSMA sur sa mission principale de stabilisation de la zone, du cantonnement et du désarmement des groupes armées et surtout du rétablissement de l’Autorité et de la souveraineté de l’Etat sur tout le territoire national, conformément aux dispositions de la résolution 2010 du 25 avril 2013 du Conseil de Sécurité. Dans la même foulée, il a condamné sans équivoque, les événements fratricides, douloureux et inutiles provoqués  par les groupes armées qui ont conduit à des morts d’hommes, de blessés et à une prise d’otages le samedi 17 mai 2014, suite à la visite du Premier Ministre, Chef du Gouvernement à Kidal . Et surtout : « Le comportement passif de la MINUSMA et des Forces Serval face à la dégradation de la situation sécuritaire à Kidal lors de la visite du Premier Ministre chef du Gouvernement depuis le 16 mai 2014 ».

En outre, le conseil national de la société civile malienne par la voix de son président exige le respect de tous les engagements pris à Ouagadougou, particulièrement le cantonnement et le désarmement de tous  les groupes armés. Ainsi que la reprise immédiate et sans délais des négociations de sortie de crise avec les groupes armées.

« Nous sommes tous les enfants d’une même mère, nous devons dialoguer » estime Ibrahim Allaye Touré, qui a rappelé un propos d’un responsable politique, à l’issue de la rébellion de 1963. A savoir : « Nous n’avons pas gagné la guerre seulement avec des armes, mais aussi, avec l’action sociale ». C’est pourquoi il a invité les protagonistes à accorder une importance au volet social de la question. Après avoir présenté leurs condoléances au Gouvernement, aux Forces Armées maliennes,  aux familles éprouvées et à tout le peuple malien pour les pertes en vies humaines, les responsables du conseil national de la société civile ont appelé la population à se mobiliser derrière notre Gouvernement et nos Forces armées.

M.D

 

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Situation à Kidal :  L’URD sursoit à toutes  ses activités politiques !

 

 

L’une des retombées politiques des récents événements survenus à Kidal est l’union sacrée prônée sur le landerneau national. En la matière, c’est l’Union pour la Démocratie et la République (URD), parti , tête de file de l’opposition  qui a donné le bon exemple. En effet, lors de la réunion de son Bureau exécutif national (BEN), le parti a décidé de surseoir aux activités de préparation de son 2ème congrès ordinaire, qui est en cours en ce moment dans les démembrements du parti. Une information donnée par le secrétaire général de la section VI du District, Pr Salikou Sanogo. Cette décision intervient à un moment où notre pays, qui vit une nouvelle période très trouble de son histoire, a besoin de la concentration de toutes ses filles et de tous ses fils pour remonter la pente. Le Premier ministre, Moussa Mara, qui a entamé une série de rencontres avec les acteurs politiques et sociaux, est en train de bâtir une chaîne de solidarité autour du gouvernement pour non seulement redonner confiance à nos partenaires, mais surtout à la population, qui a besoin d’être rassurée par toutes les composantes de la scène politique nationale.

 

 

Le camp n°1 de Kidal évacué …

Après la folie meurtrière du samedi et du mercredi, place à la raison. En effet, l’heure est au retour à la raison à Kidal. Selon des sources dignes de foi, les combattants du MNLA ont évacué le Camp n°1, anciennement occupé par les FAMa. Nos hommes reviennent dans le dos de la force Serval occuper leur ancienne position. « A l’heure où je vous parle, nos hommes sommes  en train de retourner à Kidal accompagnés de Serval » précise notre  source, qui s’est empressé de dire que ni Serval, ni la  MINUSMA ne sont des ennemies du Mali. « Notre chance est d’avoir ces partenaires à nos côtés. Evitons de les soumettre à davantage de pression pour ne pas les décourager. », a-t-elle poursuivi. Selon notre interlocuteur, la visite du PM à Kidal a été bel et bien préparée durant des semaines. Toutes les parties (Serval, MINUSMA…) ont été associées aux préparatifs. Mais, ce qui s’est passé a surpris tout le monde, y compris certains groupes armés présents à Kidal, a précisé la source. Mais, après la folie, place au dialogue. Là-dessus, le gouvernement est en train de travailler dans ce sens. Des réunions interministérielles sont en cours. Dès la semaine prochaine, la plateforme de discussion, contenant la proposition du gouvernement du Mali sera proposée aux groupes armés. Le représentant spécial du président de la République dans la discussion, l’ancien PM Modibo Kéïta était à Kidal pour lancer les bases de la discussion. C’est dire que les lignes commencent à bouger.

Rassemblés par Mohamed A. Diakité

 

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