Situation de Kidal : Le CJLD de la CVI exige le retour de l’autorité de l’Etat

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Le Collectif des jeunes leaders pour le développement de la commune VI (CJLD) a tenu hier mercredi 6 novembre 2013 une conférence de presse à Missabougou, au cours de quelle il a exigé du gouvernement la réhabilitation de l’autorité de l’Etat  à Kidal.
Le Collectif des jeunes leaders pour le développement de la commune VI (CJLD de la CVI) est furieux contre la situation de Kidal dans notre pays. Il l’a fait savoir hier lors d’une conférence de presse sur le sujet. A l’occasion, le président du CJLD de la CVI a interpellé l’opinion et internationale sur la situation  à Kidal.
Il a tout d’abord condamné l’assassinat des 2 journalistes de la RFI avant de condamner la levée des mandats d’arrêt contre les chefs des bandits armés. Pour lui, la situation de Kidal est due à la duplicité de la France dans sa politique de gestion de la crise malienne. « Ne cherchons pas loin, le MNLA c’est la France », déclare-t-il. Et l’assassinat des journalistes est la conséquence de la politique de la France et l’irresponsabilité des autorités malienne.
Le CJLD de la CVI demande l’augmentation du nombre des soldats maliens à Kidal tout en leur permettant de bien mener leur mission de défense de l’intégrité territoriale. Pour lui, le président de la République « a déçu les Maliens par la libération des criminels de guerre. Lui qui était considéré par les Maliens comme leur  seul espoir à résoudre la situation ».
Il sollicite aussi la réhabilitation de toutes les victimes de guerre, qui, selon lui, sont déjà oubliées par les autorités du pays. Le collectif veut que le ministre signataire de l’accord d’Ouga explique aux Maliens dans les différentes langues nationales son contenu pour une bonne compréhension.  Il se dit aussi opposer à  la présence des criminels de guerre sur la liste du RPM, le parti d’IBK, aux législatives. « ce n’est comme ça que notre pays parviendra à construire une pais durable.  Nous condamnons la paix dans l’injustice, dans l’impunité. Il faut qu’il ait une justice équitable pour qu’il ait une paix durable dans notre pays », précise le conférencier.
Les jeunes leaders ont lancé un ultimatum de 10 jours à l’Etat pour réagir à leurs doléances faute de quoi ils se disent prêts à battre les pavés.
Youssouf Coulibaly      

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