La situation actuelle du Mali est très critique. Au lendemain des sanctions infligées par la CEDEAO, les Maliens sont appelés par la junte militaire au pouvoir et leurs complices à monter au créneau pour dénoncer des sanctions « illégales » et « illégitimes » et montrer leur patriotisme en apportant leur soutien aux autorités de la transition. Ainsi, tout Malien qui n’apporterait pas son soutien aux autorités de la transition, serait un antipatriote. Il sera qualifié d’ennemi de la nation et sera vouer aux gémonies par les « patriotes éclairés et responsables ».
La question qui se pose toutefois est la suivante : Doit-on ou peut-on faire confiance aux autorités actuelles de la transition au Mali ?
Certains diront que comment faire confiance à des personnes qui n’ont pas su tenir leurs engagements ? (Engagements de respecter le délai imparti à la transition). Et qui ne paraissent pas encore claires sur le calendrier électoral !) D’autres n’hésitent pas une seule seconde pour apporter leur soutien plein et entier à cette transition.
De Moussa Traoré à Assimi Goita, les dirigeants maliens ont, jusqu’ici, déçu leur peuple. Ils étaient pourtant animés de bonnes intentions mais ont fini par s’en détourner. Ceci explique les coups d’Etat répétitifs, anticonstitutionnels mais toujours applaudis par une frange importante de la population.
Assimi Goita est-il différent de ses prédécesseurs ? Nul ne saurait l’affirmer pour le moment. Mais, certains Maliens ont décidé de lui faire confiance et ils ont leurs raisons. Si ça marche, on dira qu’ils avaient raison de lui faire confiance. Mais si ça ne marche pas…On dira qu’il a plongé le pays dans le chaos et ce n’est le souhait de personne.
Quant à nous, nous souhaitons qu’il réussisse car, l’échec sera fatal au peuple malien qui n’a que trop enduré durant des décennies. Mais qu’on laisse également le droit à d’autres de douter et dire « attention ! »
Quand il n’y a pas d’opposition, le pouvoir a tendance à en abuser. Que Dieu préserve le Mali de tout mal et l’éloigne de ses ennemis ! Et si c’est l’union qui fera se réaliser ce vœu, qu’il en soit ainsi !
Tièmoko Traoré
Pauvre peuple du Mali, à quand la fin de ton sévice? D’une colonisation sanglante il s’était retrouvé dans indépendance tumultueuse, difficile et insupportable sous un régime dit socialiste du Président Modibo KEITA qui n’a pas eu pitié de ce peuple meurtri par les effets de la colonisation, il a vécu de 1960 à 1968 avec une milice populaire qui frappait et oppressait de façon implacable et qui affamait ce pauvre peuple, car il autorisait seulement 1kg de riz par personne et par mois et pendant ce temps nos tonnes de riz se déversaient en Côte d’Ivoire voisin, quelle honte? Quelle ignominie? Quel comportement éhonté? Quelle indignité?
En 1968, Moussa TRAORE en sa qualité de jeune officier de l’époque, homme de confiance du Président KEITA avait en charge de transformer l’armée malienne en une milice populaire bien formée pour répondre aux missions d’une véritable armée populaire bien organisée. Il profite de cette situation pour se mettre au service de la France de De GAULE sous la bannière de Jacques Faucard, le Monsieur de l’homme de l’Afrique de cette époque avec des coups d’états çà et là. Moussa TRAORE frappe le régime de Modibo KEITA au petit matin du 19 Novembre 1968 et réussi son coup alors que le Président était en déplacement à Ségou et à Koulikoro. Il fera 23 ans avec des fléaux destructeurs du pays de novembre 1968 à mars 1991. Ce régime n’hésitait pas à détruire les ménages et les familles en refusant de payer le salaire des fonctionnaires qui faisaient quatre à cinq mois sans salaire. Ce qui les obligeaient à voler, à mentir, à tricher et s’accaparer des ressources du denier public. En famille les plus belles filles se prostituaient en amenant aux chefs de familles les coûts de la popote, ce qui a permis de tuer l’autorité parentale. Avec la volonté qu’Allah le tout puissant, ce régime fut dégagé par un soulèvement populaire en mars 1991, un mouvement populaire le fait quitter et une ère démocratique s’installe au Mali sous l’impulsion d’un mouvement appelé “mouvement démocratique” avec à sa tête AOK et ses acolytes au sein de l’ADEMA Association sans oublier de signaler l’impact du CVNID Association et plusieurs autres non moins importantes.
De mars 1991, à ce jour ces politiciens véreux se sont succéder au pouvoir pendant trente ans en faisant souffrir ce pauvre peuple toujours plus résilient. Les pauvres maliens du bas peuple n’ont jamais été heureux dans ce pays.
Sous le régime démocratique de AOK le Mali a connu les plus mauvais comportements des cadres et des grands commis de l’état aboutissant aux milliardaires fonctionnaires au détriment du secteur privé. L’étape était caractérisée par des grands fléaux issus certes du régime du dictateurs Moussa TRAORE mais dans une proportion incommensurable car AOK n’a jamais voulu faire le nettoyage qu’il fallait pour assainir l’espace économique de ce pays.
En 2002, AOK a libéré le planché en donnant la main à ATT qui a mis en exponentiel les fléaux mis en place par AOK, lui et ses acolytes.
En 2012 quand ATT a été dégagé par un coup d’état et mis en exile, IBK a pris le flambeau en 2013 en instaurant l’esprit de “ma famille d’abord” avec des scandales sur scandales et en volant devant dieu et les hommes des milliards tel que le cas de la loi de programmation militaire qui a dilapidé mille deux cent quarante milliards de F CFA (1.240 000 000 000 de F CFA) au nom du secret défense, quelle aberration? Le pays n’a vu ni arme, ni argent, nous sommes dans quel pays?
Il faut que les hommes politiques de ce pays s’engagent sur la voie du pardon envers le peuple malien qu’ils ont fait souffrir depuis toujours, sans ce geste ce pays ne serait jamais, jamais, jamais calme.
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