Sit-in devant l’Ambassade de France : Les absences suspectes de la plateforme Antè A bana !

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Sit-in devant l’Ambassade de France au Mali hier : Les manifestants dénoncent la « partialité de la France » dans le conflit au Nord

Après avoir organisé, le 3 août dernier, un sit-in devant l’Ambassade de France pour demander à la France de clarifier sa position dans le conflit qui oppose le gouvernement malien aux groupes rebelles du nord, le mouvement « Wati Sera » « On a tout compris » est revenu à la charge le 18 août dernier, en organisant un second sit-in devant la représentation diplomatique française. Et toujours pour la même cause : exprimer son ras-le-bol à la France qu’elle juge impartiale dans le conflit au nord du Mali. En effet, ils étaient une centaine de personnes à prendre part à ce sit-in. Et, si plusieurs associations ont répondu à l’appel du mouvement « Wati Sera » « On a tout compris », il faut dire que le désormais célèbre mouvement, la plateforme ‘’Touche pas à ma Constitution’’ ‘’An tè A Bana’’ et l’activiste Ras Bath qui étaient attendus à ce sit-in, selon ces initiateurs, n’étaient pas du rendez-vous.

Autrement dit, ils ont brillé par leur absence. Des absences qui alimentent la polémique surtout pour Ras Bath qui rentre d’une tournée européenne…La plateforme dont on connait désormais la force, devrait, a priori, selon nos informations, se joindre au mouvement en cours pour lui donner une autre dimension, l’union faisant la force. Cela n’ayant pas été fait. Du coup, les langues commencent à se délier au sujet de la plateforme. Certains voient déjà en elle une organisation montée de toute pièce par des hommes politiques et dont le dessein est de renverser le président IBK. Ces derniers soutiennent que si elle est capable de se mobiliser autant pour faire ombrage à un projet de révision constitutionnelle pour la cause du Mali, comme elle le dit. Elle doit l’être autant pour dire non aux agissements de la France et ses alliés. Car, pour eux, c’est le seul et vrai combat qui mérité d’être mené. Le mouvement « Wati Sera » constitue à leurs yeux un exemple.

A N’djim

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