Il suffit de faire un tour chez lui à Dio gare sur la route de Kita pour se rendre compte à quel point ce traditherapeute, fils du chef de village Baniko Farakamounkorolà est sollicité. Du haut de ces 42 ans, avoir un rendez-vous avec celui qu’on appelle affectueusement « Djinètigui » Siriki, ressemble à un chemin de croix.
A notre question de savoir pourquoi il est tant sollicité, il nous répond que ce sont les visiteurs qui sont mieux placés pour répondre à cette question. Pour Djinetigui Siriki, c’est grâce à un don qu’il qualifie de divin, qu’il soigne de nos jours beaucoup de maladies, dont des problèmes de stérilité, l’épilepsie, de vision…
« Beaucoup au Mali, dans plusieurs pays de la sous-région et occidentaux pourront témoigner que j’ai donné la vue à plusieurs personnes et faire marcher des personnes qui ne pouvaient jamais imaginer qu’elles allaient pouvaient être sur leurs deux jambes » a fait savoir Sidibé. Ce n’est pas tout, M. Siriki d’ajouter qu’il est surtout sollicité par des artistes à la recherche d’une renommée internationale ou des aventuriers espérant faire fortune.
« On ne peut pas dire qu’on peut régler tous les problèmes, c’est pourquoi dès quelqu’un vient me voir pour une situation si je sais que j’ai la solution je le retiens, le cas échéant je le libère » a ajouté notre interlocuteur.
D’où tire- t-il son nom de Djinètigui Sitigui, M. Sidibé de répondre en ces termes : « Mes forces ce sont les djins, qui pratiquement m’indiquent la voie à suivre pour tous les problèmes. Ma force, ma réputation viennent d’eux, raison pour laquelle tout le monde m’appelle Djinetigui Siriki ». En tout cas, celui qu’on appelle le tradithérapeute miracle compte passer ce mois de ramadan auprès de son père à Baniko Farakamounkorolà.
Kassoum THERA