Siméon Keita devant la Cour d’assises : Les crimes qui lui sont reprochés

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Siémon Keita
Siémon Keita

La cour d’assises, qui siège depuis le lundi 17 novembre 2014 à Bamako, connaîtra, le vendredi 285 novembre, du dossier de l’ancien leader du syndicat national de la police, Siméon Kéita, et de 7 coaccusés. 

 

Début 2012, une bataille de leadership naît  au sein du Syndicat National de la Police (SPN), occasionnant de nombreux troubles. Le putsch du 22 mars 2012 et les troubles du 30 avril 2012 accentuent la crise au sein du SPN. Les membres du bureau du SPN, conduits par Siméon et de son adjoint, feu Sirima Fané, possèdent des armes de guerre issues des magasins d’armement de la police et de casernes militaires et déposées au Groupement Mobile de Sécurité (GMS), quartier général du SPN. Proches de l’ex-junte militaire, alors toute-puissante, Siméon et autres s’adonnent, selon les magistrats instructeurs, à des “exactions” à travers Bamako: patrouilles clandestines, interpellations sommaires, enlèvements,  séquestrations, extorsions de biens publics et privés. Malgré les instructions des autorités légitimes, Siméon et autres refusent de rendre leurs armes.

 

Pour mettre fin à ces agissements, la hiérarchie militaire ordonne une mission de désarmement. Une force mixte conduite par le chef du bataillon Sékou Sylla, de l’armée de terre, prend d’assaut, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 Avril 2013, le GMS. Malgré les sommations, des membres du groupe de Siméon font de la résistance. L’un d’eux, l’élève-commissaire Mahamadou Youba Diarra, faisant usage de son arme, tue le soldat de 2ème classe Daouda Adiawiakoye de la 312ème RIM de Kati et blesse Baba Ousmane Traoré de la Compagnie de Circulation Routière (CCR). La force d’intervention mixte arrive tout de même à maîtriser le SPN et ses leaders. A la suite de l’enquête, certains sont relâchés et d’autres poursuivis en justice. Ainsi, Mahamadou  Youba Diarra sera inculpé du meurtre du soldat Daouda Adiawiakoye et des blessures par balles sur Baba Ousmane Traoré de la CCR. Quant à Siméon Kéita  et à Sirima Fané, leaders du SPN, ils sont inculpés de forfaiture, d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, de troubles graves à l’ordre public, de détention illégale d’armes de guerre, d’association de malfaiteurs, de violences et voies de fait, de vols qualifiés et de complicité de meurtre.Les nommés Sékou Maiga, Drissa Samaké dit Roger, Fodé Samba Diallo dit JET LEE,  Yaya Niambélé, Souleymane Cheick Fissourou Hamidou Togola sont inculpés de coups et blessures volontaires, de troubles graves à l’ordre public, de détention illégale d’armes de guerre, d’association de malfaiteurs, de violences et de voies de fait.

 

Les accusés répondront, vendredi prochain, des faits.Siriman Fané n’aura pas l’occasion de  comparaître: il a rendu l’âme au cours de sa détention. Nous vous rendrons compte de la suite.

 

 

Abdoulaye Guindo

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4 COMMENTAIRES

  1. voilà un crétin qui n’a rien reussi dans sa vie aspire à un être commissaire non par merite mais spéculation. Il merite seulement au regard de cequ’il a pu faire en seulement un an une vingtaine d’année de reclusion. Ce monsieur ne doit pas reussir dans sa vie car il ne veut lui même simplement pas reussir. Mentir, vole traffic d’infleuence tel était leur crédo.

  2. Pas mal pour un petit commencement en attendant ❗ .
    Notre police me degoute simplement par leurs rackets, abus d’autorite, delinquance et immoralite. Notre police me degoute plus que les autres corps, ensuite les gendarmes, les douaniers et enfin l’armee. 👿 .
    Fixez les, ladji et sa gang de racailles, fixez les. La population en a marre de leurs actes quotidiens et le ministre de la securite est la assis sur son C…sans qu’on ne voit ne ce reste qu’un minime changment. 👿 . 😈 . 👿 .

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