Le gouvernement malien déçoit de jour en jour à travers des actes qui ne font que plonger le pays dans le chaos. Incapable de sécuriser les personnes et les biens sur toute l’étendue du territoire, d’anéantir les bandits armés, l’actuel gouvernement n’a trouvé mieux que de s’attaquer à des paisibles citoyens particulièrement les cadres d’état démissionnaire qui doivent être honorés dans un pays de droit. C’est le cas de d’Ousmane Christian Diarra qui a démissionné à Kayes
Aujourd’hui les quelque rares cadres d’Etat qui ont démissionné de leurs postes sont en train d’être intimidés, menacés par des personnes mal intentionnées. Parmi ces cadres, le préfet Ousmane Christian Diarra qui a démissionné de son poste de conseiller administratif et juridique du gouvernorat de Kayes depuis le mois de Janvier passé est en train de subir toutes sorte de menace.
Ousmane Christian Diarra est un administrateur civil, préfet de son état et secrétaire général du syndicat autonome des administrateurs civils, et membre du syndicat libre des travailleurs de l’administration territoriale. Il est devenu une proie à abattre par un certain nombre de personne mal intentionnée à cause de son courage. Qui sont ces personnes ? On ne saura le dire, indique un membre du syndicat, très remonté contre le système mais l’objectif de ces menaces et intimidation consistent à déstabiliser le syndicat national des administrateurs civils (SYNAC) en s’attaquant à la tête. Si non comment peut-on empêcher un cadre d‘état d’exercer son droit.
Le droit de démissionner d’un poste de nomination est reconnu à tout agent de la fonction publique. Au moment où les fonctionnaires de la fonction publique demande d’être sécurisés, protéger, d’autres profitent à déstabiliser le pays.Cette tactique de déstabilisation du SYNAC et du syndicat libre des travailleurs du ministère de l’administration territoriale (SYLTMAT) risquera de tourner contre le gouvernement.A l’heure où nous mettions sous presse, les deux syndicats ont publié une motion de soutien à leur camarade. On pouvait noter dans le communiqué, ‘’nous exprimons solennellement notre soutien total et entier au camarade Ousmane Christian Diarra et lui donnons l’assurance de faire obstacle, par les moyens légaux, à toute tentative de déstabilisation du SYNAC.’’
L’heure est grave, selon les syndicalistes et il est temps que le ministre de tutelle, s’il n’est pas complice, de s’impliquer pour mettre fin à ces pratiques qui n’honorent pas le Mali.Le premier ministre ainsi que le président de la République chef de l’Etat doivent prendre cette affaire au sérieux qui ne fera que ternir l’image du Mali.
Au regard de la détermination des deux syndicats SYNAC et SYLTMAT, si rien n’est fait pour mettre fin à ces intimidations et menaces, une grève n’est pas à épargner.
La Rédaction