Selon le rapport de la direction régionale du commerce et de la concurrence de Sikasso, plus de 7000 tonnes de riz, 1000 tonnes de petit mil, 2400 tonnes de sorgho sont disponibles dans les magasins des commerçants grossistes de Sikasso.
Si le riz importé est cédé à 350 Fcfa le kg dans la plupart des grands marchés, le riz local Gambiaka est vendu à 325 Fcfa le kilogramme. Concernant l’huile de cuisine, un important stock de 1.869.280 litres est disponible chez les différents opérateurs économiques de la région tout comme le sucre dont le stock est de 2180 tonnes environs.
Le chef de la division du commerce intérieur de la direction régionale du commerce et de la concurrence de Sikasso Fousseyni Koné dont les propos ont été confirmés plus tard par plusieurs détaillants, nous a précisé que les prix des denrées et des produits de première nécessité varient d’un marché à un autre mais en moyenne le litre d’huile locale est cédé à 650 Fcfa et celui de l’huile importée à 800 Fcfa. Le lait en poudre est vendu entre 2800 Fcfa et 3000 Fcfa le kilogramme, le petit mil assez prisé dans ce mois de ramadan est vendu entre 200 Fcfa et 225Fcfa le kg.
La fiche de relevés des prix de la première semaine du mois de juillet de la direction régionale du commerce indique que le prix du sucre poudre a varié dans quatre marchés de la ville de Sikasso entre 450 Fcfa et 500 Fcfa, selon la position du marché.
à la viande avec os, le prix du kilogramme est de 1600 Fcfa tandis que la viande sans os est vendue à 2200 Fcfa le kilogramme.Le marché central de Sikasso est suffisamment approvisionné en produits divers. Seydou Traoré, un commerçant détaillant, assure qu’aucune surenchère importante n’a été constatée à Sikasso en ce début de ramadan. Par le passé, les prix des produits de première nécessité flambaient au cours du mois béni. Sidaly Touré, un autre détaillant, précise que les prix dans le marché et dans les quartiers varient car le boutiquier est obligé d’ajouter les frais de manutention.
Le directeur régional du commerce et de la concurrence de Sikasso Issa Idrissa Maïga suit attentivement la fluctuation des prix car ses agents sillonnent hebdomadairement les différents marchés et tiennent à jour des fiches de relevés.
F. DIABATE
AMAP – SIKASSO
Douentza : Les agents des frontières se préparent à l’accueil des réfugiés de retour
Le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) a organisé du 2 au 3 juillet 2014 au conseil de cercle de Douentza la formation des agents des frontières présidée par le préfet adjoint du cercle. La crise politique et sociale de 2012 a provoqué un déplacement massif des communautés dans les localités concernées. Suite aux différentes sensibilisations et pourparlers le retour des rapatriés-retournés a été amorcé dans les conditions très difficiles. C’est dans ce contexte que le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) a entrepris d’informer et de sensibiliser les agents de surveillance des frontières dans ses zones d’intervention sur les rôles et responsabilités pour la protection des revenants.
Le maire et le préfet ont tous les deux salué cette initiative du DRC qui va dans le sens d’une meilleure protection de nos compatriotes de retour chez eux.
Ensuite le directeur intérimaire du projet Soumaïla Bamani, a développé le contexte général de la formation, ses objectifs, la définition des notions courantes comme réfugiés, rapatriés, déplacés, retournés, famille hôte. Il a évoqué aussi le rôle et le mandat des différents services oeuvrant à la frontière, les fondements juridiques de la protection internationale, les principes directeurs de la coopération internationale, les droits et devoirs des rapatriés.
L’orateur a expliqué également le rôle et le mandat de la commission nationale chargée des réfugiés et du HCR.
A chaque étape de l’exposer les questions réponses ont permis de bien informer les participants sur les actions à entreprendre par les agents de surveillance des frontières. Il s’agit d’identifier les sites potentiels de retour des rapatriés, suivre leur mouvement de retour et sensibiliser les communautés de la nécessité de pardonner les retournés en vue de faciliter leur intégration socio-professionnelle.
Oumar Diarra
AMAP-Douentza
42,27% de taux de réussite à l’examen du DEF
Les résultats L’examen du Diplôme d’études fondamentales (DEF) 2014, qui ouvre la voie à l’enseignement secondaire au Mali, sont officiels depuis le dimanche dernier. Avec un taux de réussite de 42, 27 % contre 33, 63%, en 2013. C’est les académies des régions de Tombouctou et Gao qui s’affichent les meilleurs taux de réussite avec 80,11 % et 70,46 %.
Le directeur adjoint du Centre national des examens et concours (CNEC), Ilo Diallo, a annoncé que sur les quelque 220.000 inscrits à l’examen, 87.843 candidats ont exactement été admis avec succès tant en épreuves classiques qu’arabes. Rappelons que ce résultat est en hausse par rapport au taux national de l’année 2013 qui était de 33%.
Ce qui fait un taux de 42,27 %. Ces résultats concernent l’ensemble du territoire national sauf la région de Kidal compte tenu de la situation qui prévaut dans cette localité. Les autorités scolaires rassurent dès que la stabilité revienne, il y aura un examen spécial qui ne va pas concerner seulement l DEF, mais aussi les autres examens.
Pour ces résultats les taux les plus élevés sont des régions de Tombouctou avec 80,11 % suivie de Gao avec 70, 46% et de Douentza avec 65, 72 %. L’académie de Mopti a atteint 50,42 %, celle ce Nioro du Sahel 54, 39 %. Pour les autres régions, on note, la région de Kayes 41,76 % ; la région de Sikasso 48,24 % ; la région de Koulikoro 32,83 % et la région de Ségou 43,65 %.
A Bamako, 30 277 candidat était inscrits pour l’académie d’enseignement de la rive gauche. 29 506 candidats ont effectivement composé pour un taux de réussite de 31, 10 %. L’académie d’enseignement de la rive droite avait enrégistré29 850 candidats inscrits. Et c’est 29 294 candidats qui ont composé. 10 553 ont été admis soit un taux de réussite de 36, 02 %.
Pourtant après la fraude et les fuites de sujets qui ont entaché les épreuves de la présente session, l’attente des résultats avait fait révéler chez les candidats beaucoup d’inquiétude.
Ce résultat est hausse par rapport au résultat de 2013. Selon les responsables scolaires, cette hausse est due au faible taux de grève que le pays a enregistré en comparaison aux deux dernières années.
Après les résultats du DEF suivront ceux du baccalauréat (BAC), des brevets de techniciens (BT), du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et des Instituts de formation des maîtres (IFM) qui seront entendu bientôt.
Hawa K. Berthé