En 2012, lors de leur 3e sommet panafricain, tenu du 20 au 22 décembre à Ouagadougou, les jeunes leaders des Nations unis réunis au sein de Rojalnu avaient manifesté le besoin d’installer les bases de leur association au Burkina Faso.
La cérémonie de signature de cet accord, prévue à la fin de ce mois, a nécessité une mission de la jeunesse du Burkina Faso dirigée par son directeur général, Ibrahima Nabaloum Bréhima, et le secrétaire général du Rojalnu du Faso, Dakiri Sawadogo, au Mali pour rencontrer les autorités maliennes et leurs homologues jeunes maliens. Le séjour a pris fin hier par une conférence de presse à la Maison des jeunes de Bamako pour faire l’état de la mission à l’opinion nationale et internationale.
D’entrée de jeu, le secrétaire général de Rojalnu/Mali, Alioune Guèye, a d’abord rappelé l’historique de la création de l’organisation à Dakar en 2004 et les objectifs fixés et surtout son caractère mondial soutenu par le Système des Nations unies qui vise à mettre en place un partenariat mondial pour le développement et contre des maladies comme le VIH/Sida, etc. M. Guèye a fait le point des actions menées par l’organisation et les différentes conventions de partenariat qu’elle a signées depuis sa création.
Cette mission au Mali a été une mission de satisfaction totale, selon secrétaire général de Rojalnu du Burkina, Dakiri Sawadogo. “Toutes les personnalités maliennes que nous avons rencontrées ont assuré leur soutien à l’atteinte des objectifs du Réseau et surtout à la cérémonie de signature de l’accord siège à Ouagadougou et se sont mises à notre disposition”, s’est-il réjoui.
Le Premier ministre, le ministre de l’Emploi, le ministre de la Jeunesse, Michel Sidibé de l’Onusida, le secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, et d’autres structures en charge des questions de jeunesse ont reçu en audience les missionnaires. Excepté le chef du gouvernement, les autres personnalités sont invitées à la cérémonie de signature et chacune a assuré de sa présence, selon M. Sawadogo.
Avant, il avait rappelé l’historique du choix porté à son pays pour être la capitale de l’organisation. Parlant du siège, il a affirmé que le gouvernement burkinabé a mis à la disposition un bâtiment avant la construction de son propre local. Il a rendu un hommage particulier à Michel Sidibé pour ce qu’il fait pour l’organisation.
Le DG de la jeunesse du Burkina, Ibrahima Nabaloum, a remercié les autorités maliennes pour leur disponibilité et soutien à leur endroit. Il a informé que tout est prêt au Burkina pour accueillir le siège de cette organisation mondiale.
Les jeunes ont saisi l’occasion pour solliciter des autorités des Etats un budget à la hauteur de la cause de la jeunesse.
Maliki Diallo