Dès l’annonce de l’apparition du sida, les hommes dits de Dieu virent arriver une punition divine sur la base du Coran prédisant la fin du monde. Le signe avant- coureur de l’apocalypse découlera, selon les faux érudits de l’Islam, d’une maladie incurable, le sida à proprement parler.
La pandémie en question exterminera l’humanité. Elle vise d’emblée les tapettes et les prostituées, les infidèles et les zoophiles, entre autres pervers. Leur prêche dort aujourd’hui dans les oubliettes. Tandis que cette redoutable maladie continue de faire des ravages dans notre pays où le taux de prévalence avoisine 3 %.
Pendant ce temps, les prêcheurs de la première heure, alors pourfendeurs de dépravés, se muent subitement en pairs – éducateurs, pères de la morale ou sensibilisateurs pour se remplir les poches à l’instar de tous les charognards autour d’un virus plus rentable que tout sur la planète Terre. Dès le départ donc, les enjeux furent multiples. Au finish, tous les points de vues convergent vers l’enjeu financier.
Tout le monde se souvient encore du fameux scandale des trithérapies provoqué par les laboratoires pharmaceutiques. Jaloux de leurs brevets, ils se singularisèrent par leur voracité. Alors, ils entrèrent dans la brèche pour commercialiser à outrance le préservatif, l’unique moyen de protection efficace jusqu’à ce jour contre le sida. Avant l’arrivée des antirétroviraux qui, loin de détruire le virus de la mort certaine, retardent tout juste l’évolution de la maladie.
Aujourd’hui, les laboratoires ne sont plus seuls à profiter de la manne financière qu’offre le sida.
rnAu Mali, une faune sans foi tire des revenus substantiels avec le sida à travers des séminaires, des voyages, des campagnes publicitaires, de sensibilisation et de prévention. Cette bande de rapaces vit en symbiose avec le Haut conseil national de lutte contre le sida (Hcnls). Elle n’a pas intérêt à l’éradication de cette redoutable maladie qui n’épargne pas les pervers sans défense. Quels que soient leurs conditions sociales ou leurs appartenances religieuses.
Qui disait que «le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres» ?
Au Mali, l’argent n’a pas d’odeur, notamment au niveau du Hcnls qui injecte, chaque année, des centaines de millions Fcfa. Au moment où la pneumonie tue plus d’enfants que le sida et le paludisme plus de personnes que le virus de la mort Pourtant, la pneumonie, tout comme le paludisme, est une maladie guérissable contrairement au sida.
rnEnjeux financiers, quand vous nous tenez !
rnGoor Mag
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