Seydou Moussa Traoré, chef du service social : Pilier central de l’Hôpital du Mali

0

Au four et au moulin, l’homme ne passe point inaperçu aussi bien pour les patients et les usagers que pour ses collaborateurs.

Le service social hospitalier est un service d’action sociale mis en place au sein d’une structure administrative et technique à l’effet de fournir aux usagers ses services de prestation, d’accueil des malades, d’orientation, de prise en charge, d’assistance, voire de réinsertion sociale.

Le but du service social hospitalier est de favoriser la mission de protection et de promotion sociale des malades par l’accueil et la prise en charge en vue d’atténuer les causes morales ou matérielles des malades, de contribuer à l’humanisation du séjour des malades, de favoriser l’accès aux soins de qualité et à l’information, de participer à la réinsertion sociale ou professionnelle du malade après guérison, et veiller sur l’environnement physique hospitalier en matière d’assainissement.

Si tels sont la définition et le but du service social hospitalier, alors l’Hôpital du Mali (HDM) offre un bel exemple en la matière grâce notamment à un homme : il se nomme Seydou Moussa Traoré plus connu sous le sobriquet de “Guichet”.

Seydou Moussa Traoré fait partie de la toute première vague de cadres qui ont ouvert l’Hôpital du Mali, fruit de l’amitié entre le Mali et la République populaire de Chine, inauguré le jeudi 23 septembre 2010 par le président de la République feu Amadou Toumani Touré “ATT”, en présence du Premier ministre, Modibo Sidibé, du ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, du président de la Commission de l’Uémoa, de S. E. Li Shenglin, ministre des Communications et des Transports de Chine, envoyé spécial de Son Excellence Monsieur Hu Jintao, de Zhang Guoqing, ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali, des ambassadeurs et chefs de Missions diplomatiques et consulaires, des partenaires techniques et financiers de la santé, des autorités politiques, religieuses et traditionnelles de Bamako, ainsi que des professionnels de la santé.

Dévoué, battant et, surtout disponible pour tout le monde, Seydou Moussa s’est rapidement imposé comme la plaque tournante de ce nouvel établissement sanitaire venu pour accroître l’offre de service des centres hospitaliers universitaires (CHU) du pays et renforcer le plateau technique du secteur de la santé au Mali.

Au four et au moulin, l’homme ne passe point inaperçu aussi bien pour les patients et les usagers que pour ses collaborateurs.

En parfaite symbiose avec la direction générale, il abat un travail titanesque et remarquable qui explique en partie aujourd’hui la bonne image que véhicule l’HDM et qui fonde sa popularité. Il assure tellement bien que l’opinion qui côtoie l’hôpital et ses propres collègues de service se pose la sempiternelle question de savoir : “Que serait l’Hôpital du Mali sans Seydou Moussa Traoré ?”

Sa longévité comme chef du service social et au sein de l’HDM, où il a vu défiler trois directeurs généraux, n’est pas fortuite. Et pour cause !

Ensemble, le service social et la direction générale de l’HDM offre du bonheur à tout ce beau monde qui arpente les allées de l’établissement.

De son ouverture à nos jours, le service social de l’HDM revendique plusieurs actions phares. Entre autres :

– Pendant le mois de ramadan, le repas de rupture du jeûne est servi par l’hôpital à l’ensemble des malades et au corps médical.

– Ensuite, l’hôpital prend en charge gratuitement l’ensemble des X-Y sans répondant c’est-à-dire les malades admis dont on ne connaît ni l’identité, ni les parents ou proches.

– Enfin, on peut noter aussi la recherche des domiciles des cas sociaux. Le cas social se définit comme une personne malade qui manque de moyens pour faire face à son état de santé. Généralement, le cas social se présente seul à l’hôpital. C’est le manque de moyens et de soutien qui détermine le cas social.

Sékou TAMBOURA

Commentaires via Facebook :