L’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) a tenu, le lundi 07 août 2017 dans ses locaux, la deuxième session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux étaient placés sous la présidence de M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, président de ladite structure.
Cette session du conseil d’administration était essentiellement consacrée à l’examen de dix-huit dossiers et de passer en revue les activités menées par l’APDP depuis la session précédente, tenue au mois de février dernier.
Dans son discours d’ouverture, M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim a indiqué qu’à la faveur de quelques activités à mettre à son actif, l’Autorité est en train de s’affirmer jour après jour. Selon lui, la voie de la pédagogie qu’elle a choisie d’emprunter a révélé toute son efficacité et a permis à l’autorité de reculer les limites des craintes qu’inspirait à tort avec la simple évocation de son nom. Aujourd’hui, le recours est fréquent, tant par les services publics que par les structures privées.
Par ailleurs, Ie Président de l’Autorité a noté que depuis la session précédente, l’Autorité a poursuivi les démarches nécessaires pour amener plusieurs structures à s’inscrire dans la logique de la conformité à la loi. Dans la foulée, l‘Autorité a rendu visite à la Direction nationale de la police des frontières, le Centre de vidéosurveillance, le Système d’information policière de l’Afrique de l’Ouest et le Centre de traitement des passeports, la Direction de la police des frontières, Système de gestion des flux migratoires à l’aéroport et le Centre de traitement des données d’état civil et la Direction nationale de l’état civil. D’autres visites sont envisagées avant la fin de l’année.
En outre, L’APDP a aussi menée une autre activité par rapport à l’élaboration du budget-programme pour l’année 2018 avec des projections sur les exercices 2019 et 2020.
Pour le Patron de l’APDP, la protection des données personnelles est devenue l’un des enjeux majeurs dans les sociétés modernes», a-t-il expliqué. En termes d’enjeux, le patron de l’APDP a attiré l’attention sur la nécessité d’une coopération entre les Etats et l’harmonisation de leurs outils afin de permettre à ces derniers de mutualiser leurs moyens pour faire face aux flux des données transfrontalières. «La société malienne doit nécessairement s’inscrire dans une stratégie d’intervention globale et dans un cadre juridique interne en harmonie avec l’environnement sous régional, régional et international», a souligné Oumarou Ag Mohamed Ibrahim. Il a aussi salué les autorités pour leur soutien grâce auquel l’APDP est parvenue à des résultats probants, en moins de trois années d’existence.
M. DIAKITE