Mme Awa Diallo, directrice nationale des Domaines et du cadastre, a certainement compris que les dés sont pipés pour elle. Engagée dans un bras de fer avec la section syndicale de son service, la controversée directrice nationale fait des pirouettes pour sauver sa tête à travers les services de certains mercenaires de la plume et de la radio. C’est déjà le signe que la pilleuse des fonds des services des domaines et du cadastre est consciente qu’elle va droit au mur. Il reste à savoir si son supposé protecteur au niveau du département de tutelle pourra la tirer d’affaire, tellement les casseroles que la fameuse directrice traine sont énormes.
LA GRÈVE DU SYNDICAT A ÉTÉ UN SUCCÈS
La conviction des travailleurs des services des Domaines et du cadastre est que la meilleure place pour la directrice nationale Awa Diallo se trouve à la prison centrale ou à Bollé, au regard de l’énormité des dégâts qu’elle a causés au sein du service. À travers une gestion opaque des fonds du service, Awa Diallo se présente comme une vulgaire commerçante. Toute chose que le syndicat dénonce vigoureusement pour justifier sa décision à en découdre avec la directrice nationale dont les dépenses somptueuses, dans l’achat de véhicules ou de fournitures, sont sans utilité pour le service qu’elle dirige. D’où la chienlit qui semble prendre place au niveau de la Direction Nationale des Domaines et du Cadastre (Dndc) où les travailleurs demandent à cor et à cri le départ sans management de la directrice.
Avant hier, les autorités n’ont pu rien faire pour elle, la rencontre qui a eu lieu pour aborder les préoccupations du syndicat s’étant terminée en queue de poison. Le syndicat a boudé cette réunion, puisqu’il estime à bon droit que le document qui a été présenté pour les discussions ne prenait nullement compte des doléances des travailleurs.
Le syndicat a exprimé en 16 points les revendications des travailleurs des domaines et du cadastre. Au lieu de chercher une solution aux problèmes de ses agents, la directrice qui a compris qu’elle fait fausse piste s’emploie à trouver une parade dans la manipulation. Mais le syndicat n’entend pas se laisser faire. C’est pourquoi il a maintenu son d’ordre de grève de 72 heures qui est observé depuis hier jeudi sur l’ensemble du territoire national. S’il n’ya pas une évolution favorable dans la prise en charge de ses doléances, le syndicat se réserve le droit de rééditer à travers un autre préavis attendu les jours prochains.
Laya DIARRA
