Sensibilisation des citoyens sur le port du casque : Le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali offre 250 casques à l’ANASER

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L’enceinte de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) a servi de cadre, le jeudi 24 novembre 2022, à la remise de 250 casques de protection par le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali (CCAM) à l’ANASER dans ses efforts de sensibilisation des citoyens pour le port du casque afin de minimiser les pertes en vies humaines, conformément à la vision du Gouvernement de la de Transition d’assurer la protection dos usagers de la route. Ces casques ont été remis par Abdrahamane Kouyaté, 2ème vice-président du CCAM, au Directeur général de l’ANASER, Ousmane Maïga.

Je suis ému, déclare d’entrée le Directeur général de l’Anaser, de vous recevoir dans les locaux de l’Anaser pour célébrer le partenariat durable qui lie les CCAM et l’ANASER sur les questions de sécurité routière. L’Anaser et les CCAM, rappelle Ousmane Maïga, partagent un engagement de longue date en matière de formation et de mise en œuvre des projets de renforcement de la sécurité routière. Nous partageons également, poursuit Ousmane Maïga, les mêmes inquiétudes face à la tendance nationale des accidents de la circulation routière. A titre illustratif, dit-il, en 2021, le Mali a enregistré 10 641 cas d’accidents corporels sans compter les accidents avec seulement des dégâts matériels qui sont multiples avec 9788 victimes dont 732 tués. De l’avis du premier responsable de l’ANASER, plus de 70% de ces victimes sont des utilisateurs d’engins à 2 ou 3 roues dont la majorité ne portait pas de caque.

Ce don de 250 casques de protection de votre part, dit Maïga à la CCAM, en guise d’appui à la campagne de sensibilisation sur le port de casque de protection, répond parfaitement à la vision du gouvernement malien d’assurer la protection des usagers de la route. «Je vous adresse, au nom de MDM, la profonde gratitude du département des transports de l’Anaser pour cet appui de portée hautement sociale. Le chiffre alarmant d’accidents de la route interpelle chaque usager de la route, chaque parent et chaque citoyen à s’engager pour la persuasion et l’incitation à la promotion du port de casque de protection. Cela, pour sauver des vies sur la route, désengorger nos hôpitaux et centres de santé et réduire les coûts associés aux soins médicaux », indique le directeur général de l’Anaser.

Chers membres du CCAM, déclare le Directeur général de l’ANASER, nous devons travailler main dans la main pour atteindre nos objectifs communs de réduction des accidents de la route. « Je vous donne l’assurance que les casques fournis seront utilisés pour sensibiliser davantage par les utilisateurs d’engins à deux et trois roues motorisés afin d’améliorer leur sécurité sur les routes. Je souscris parfaitement à l’idée de poursuivre notre étroite collaboration pour renforcer la sécurité routière », a promis Ousmane Maïga aux responsables de la CCAM venus représenter leur organisation.

Le représentant du CCAM, Abdarahamane Kouyaté, s’est dit ému d’apporter leur soutien à l’Anaser pour l’aider à relever le défi commun du port de casque au Mali. « Nous en tant qu’acteurs de la préservation de la sécurité, nous nous sommes sentis investir d’un rôle de partenaire naturel de l’ANASER, plus particulièrement de la circulation routière. A plus d’un titre, nous posons des actes dans ce sens. Par ma voix, l’ensemble des Compagnies d’assurances du Mali vous félicite par rapport à la décision salutaire et courageuse. On a décidé symboliquement de vous témoigner notre soutien et notre reconnaissance par rapport à la mise en œuvre du port obligatoire du Casque à compter du premier janvier 2023.

La décision est salutaire à plus d’un titre, car le casque préserve la vie des jeunes citoyens, des usagers de la route. Nous les assureurs sommes bénéficiaires par ricochet de cette mesure. Car qui dit circulation routière dit accident. Et c’est nous qui assurons l’ensemble des véhicules qui circulent sur la route. Donc, nous constatons à longueur de journée, de semaine et de mois, les drames constants en termes de pertes en vies humaines, notamment les jeunes populations, c’est-à-dire, nos enfants, nos jeunes frères qui perdent banalement et bêtement la vie parce que les parents ont les moyens d’acheter à 400 000 Fcfa une moto, mais n’ont pas 10 000 Fcfa pour acheter un caque. C’est inadmissible et c’est incompréhensible. Il faut se dire la vérité. Et cette décision est salutaire à plus d’un titre. Nous vous remercions de ce courage et vous félicitons», a déclaré le 2ème vice-président du CCAM, Abdrahamane Kouyaté.

Hadama B. FOFANA

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