C’est en présence de Souleymane Mohamed Kouma de Nour Communication, initiateur de la semaine national de l’étudiant et de l’entrepreneur, Abou Guitteye, PDG d’Africa Scène, Papa Ouane, fondateur de DSV (Diaspora Sud Vision), des représentants d’emploi et moi, d’orange Mali et autres partenaires que Mahamadou Cissé, représentant du Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, a lancé les travaux d’une semaine de la première édition de la semaine de l’étudiant et de l’entrepreneur (SENE). C’était le 30 novembre 2020, sur les berges du cinquantenaire (espace de Bam’Art). Plus de 500 étudiants et jeunes diplômés à la recherche de l’emploi ont pris part à la cérémonie.
Selon Souleymane Kouma, l’idée de création de cet espace est simple. Elle se veut, dit-il, d’aider les étudiants à s’insérer dans la vie professionnelle et faciliter l’accompagnement des jeunes entrepreneurs. L’objectif recherché à travers cette semaine, ajoute Souleymane, est d’insérer professionnellement 400 jeunes étudiants (avec au moins une licence) et d’accompagner 100 jeunes entrepreneurs.
Tout est parti du constat que le chômage des jeunes est un fléau au Mali. Et le phénomène ne fait que s’aggraver. Pour Nour communication et ses partenaires, la solution consiste à former les jeunes diplômés, à créer plus d’entreprises performantes et à mettre en place un système efficace de formation professionnelle adapté aux réalités du marché. D’où l’idée de créer cette semaine pour booster ce point qui reste un frein au développement du pays.
Abou Guitteye, PDG d’Africa Scène, a invité les jeunes à croire en eux-mêmes, en leurs capacités, à croire à ce qu’ils veulent, à ce qu’ils font, à être actifs, agressifs, dynamiques, à ne pas attendre de l’Etat pour réussir ou se trouver de l’emploi. «Cette SENE est un projet qui vaut de l’or, car elle nous permet de rendre service à la jeunesse malienne, de participer à la construction du pays. En le faisant, on se rend utile pour son pays », a fait savoir Abou Guitteye. Cette initiative, ajoute Guitteye, donne de l’espoir à cette jeunesse qui vient de finir les études et qui ne sait à quel saint se vouer pour avoir de l’emploi et à ceux qui sont en phase de fin d’étude supérieur de créer des canaux pour s’insérer dans la vie professionnelle. Cet acte d’Abdoulaye Kouma démontre que si on est déterminé, croit en ses chances, il n’y a rien d’impossible qu’on ne puisse faire.
Mahamadou Cissé du département de la promotion de l’emploi et de la formation professionnelle, a indiqué que le Mali a une population très jeune. Mais, regrette-t-il, il y a un problème qu’il faut traiter en amont : la formation. « Les choix des formations sont importants. Il s’agit d’inverser un peut la tendance qui prévaut dans notre pays que si vous êtes fort en français, vous allez faire lettres et en math, les sciences», a-t-il précisé.
Durant la semaine, des formations pour initier les étudiants à la constitution des CV, l’écriture des lettres de motivation, la réalisation d’entretiens, des panels, des expositions, la vente dans des stands, des concours interuniversitaires, des projections de films et prestations d’artistes sont prévus.
Hadama B. Fofana