Semaine Nationale de la Réconciliation : Le parti AREMA participe et contribue aux activités de la semaine

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L’Alliance pour la refondation du Mali (AREMA) a ténu une conférence de presse à l’honneur de toutes les légitimités traditionnelles qui étaient représentées ce jeudi 21 septembre à leur siège. L’objectif principal de la rencontre était de partager des stratégies de la cohésion sociale, afin d’informer, de sensibiliser, de former et de mobiliser l’ensemble des citoyens pour une meilleure appropriation des stratégies de la réconciliation et faciliter ainsi le retour de la paix dans notre pays au bénéfice de toute la population malienne.

Mohamed Ousmane AG Mohammedoun, président de l’AREMA soutient que l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger entre le gouvernement et les groupes signataires, a posé les jalons d’une paix durable, si toutes les parties signataires respectent leurs engagements. En plus des efforts énormes consentis par l’ensemble des plus hautes autorités de la transition, il est absolument urgent et nécessaire d’utiliser judicieusement tous les atouts: sociaux dont recèle le Mali au bénéfice de la paix, la concorde, la cohésion sociale et d’engager le dialogue direct entre les différentes communautés nationales, selon lui. Oumar Guindo, le maire de Djalakorodji s’est exprimé sur la refondation de l’éducation qui s’avère être la base de tout comportement. Les jeunes doivent atteindre l’âge adulte en sachant qu’ils viennent de grands Hommes dont l’indépendance, l’intégrité, la confiance en soi et la souveraineté étaient énormes. On peut toujours retourner à ces valeurs là, souligne le maire. L’Etat a pour rôle de protéger les groupes vulnérables menacés d’exclusion sociale. Les systèmes de protection sociale ne se bornent donc pas à la sécurité sociale qui est conçue pour protéger tous les membres de la société contre les risques de l’existence, mais fournissent également des services sociaux de base pour tous et une assistance sociale aux personnes en grande difficulté, continue le président. Un des représentants traditionnels est revenu sur le fait que notre peuple doit avoir confiance en lui-même et qu’on a toujours établi nos propres règles que réagissait la charte de Kouroukanfouga. Cette charte s’adresse aux « douze parties du monde » c’est-à-dire les douze principaux royaumes de l’empire du Mali. Elle a donc une vocation universelle selon ses auteurs. Elle comporte sept paroles, qui sont autant d’entêtes d’articles de la charte : «Toute vie est une vie » ; « Le tort demande réparation » ; « Pratique l’entraide »; « Veille sur la patrie » ; «Ruine la servitude et la faim » ; « Que cessent les tourments de la guerre » ; « Chacun est libre de dire, de faire et de voir ». On trouve donc dans cette charte le respect de la vie humaine, la liberté individuelle, la justice et l’équité, la solidarité, confirme t-il.

Le président de l’AREMA résume leurs recommandations en trois parties : « 1.Mener systématiquement, en usant des media d’Etat, une action d’information et de sensibilisation de la population, notamment de la jeunesse, au concept de MALIDENYA» tel que défini par le système d’enseignement traditionnel – DO ‘KAYIDARA (éveil d’une conscience citoyenne en rapport avec nos valeurs). 2. Intégrer les cycles de formation du DO ‘KAYIDARA dans le système éducatif national, notamment les trois modules de base que sont «kAlAnAnIdOnniya (Notions d’apprentissage par cycles initiatiques), «yErEEdOn- (Connaissance de Soit et Généalogie) et “mAlidenya (Valeurs cardinales et Citoyenneté). 3. Revaloriser la fonction de régulation sociale et de protection collective exercée par l’ensemble des autorités et légitimités traditionnelles (non pas les chefferies uniquement) en soutenant les groupes d’âge, associations de jeunes et de femmes, et autres groupements sociaux professionnels dans les cités, les villages et les quartiers »

Kader   Diarra

 

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