L’évènement sera marqué par des activités éducatives, citoyennes, civiques, sportives, artistiques et culturelles. L’objectif étant de restaurer la paix et renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble dans notre pays.
La Semaine nationale de la réconciliation (Senare) démarre demain pour prendre fin mercredi prochain. Le thème retenu pour cette 1ère édition est : «Faisons de la diversité un atout pour la cohésion sociale au Mali».
L’objectif général de la Semaine est de restaurer la paix, de renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble. De façon spécifique, elle vise à assurer un meilleur ancrage des valeurs de réconciliation et de vivre ensemble ; à célébrer les idéaux du vivre ensemble et de la cohésion sociale à travers, notamment des activités éducatives, socio-culturelles, artistiques, sportives et mémorielles.
Il s’agit également de sensibiliser les acteurs nationaux et internationaux sur le processus de la réconciliation et de la paix ; de vulgariser les instruments dédiés à la promotion du patriotisme, du civisme, de la paix et de la cohésion sociale.
D’un coût de 200 millions de Fcfa, les activités de cette rencontre concernent l’éducation, la citoyenneté, le civisme, le sport, les arts et culture. S’y ajoutent la coopération civilo-militaire, la promotion du genre et la solidarité.
Il convient de rappeler que pour renforcer la réconciliation et le pardon entre les Maliens, le gouvernement a adopté la loi n° 2019-042 du 24 juillet 2019 portant Loi d’entente nationale. Cette loi a institué la «Semaine nationale de la réconciliation». Ainsi, le ministre en charge de la Réconciliation a pris l’arrêté n° 2021-5480/MRPCN-SG du 27 décembre 2021 déterminant la date et les modalités d’organisation de la Senare.
Selon les dispositions de l’article 2 de l’arrêté susmentionné, la tenue de la Semaine est fixée du 15 au 21 septembre de chaque année. Le choix de cette période est symbolique car elle coïncide avec la commémoration de la fête d’indépendance de notre pays, symbole de l’unité nationale et de la souveraineté.
Le président de la commission d’organisation de la Senare, par ailleurs secrétaire général du ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nous dira que dans toute communauté, il y a souvent des conflits «tragiques». Cependant, selon Sidy Camara, à un moment donné, il faut arriver à les dépasser pour faire face aux défis de l’heure et de demain.
D’après lui, le Mali est un pays, depuis 1960, qui a connu des évènements douloureux ayant souvent entamé le tissu socio-politique. « C’est vrai que cela s’est aggravé à partir de 2012.
Mais, aujourd’hui, est-ce qu’il y a quelqu’un au Mali qui n’a pas intérêt dans la paix du moment où il n’y a pas de développement sans cela », s’est interrogé le président de la commission d’organisation de la Senare. Sidy Camara a par la suite invité l’ensemble de nos compatriotes à saisir cette occasion pour regarder dans la même direction.