C’est parti depuis hier dimanche nuit au centre international de conférence de Bamako, pour la 9ème édition de la semaine du détenu. C’était sous la présidence du ministre de la Justice, Garde des sceaux, du directeur de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée Yaya Togola, des responsables des maisons d’arrêts.
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Depuis quelques années, c’est devenu une tradition qu’à l’occasion de l’Espace d’Interpellation Démocratique, les détenus se fassent connaître à travers des activités précises.
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rnCette semaine est initié par le département pour permettre au public de connaître les activités menées dans les établissements pénitentiaires en terme de production, d’éducation, de formation à l’endroit des personnes en privation de liberté. Au cours de cette semaine, le département de la justice à travers la DNAPES entend montrer le bon travail de réinsertion socio-économique des détenus.
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Les détenus, pour leur part, sont décidés à montrer aux parents, amis et à l’opinion internationale que même privés de leur liberté, ils gardent espoir et apprennent des métiers nobles qui les mettront à l’abri du besoin, de l’ennui et surtout du vice.
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Pour cette édition, le Directeur de la DNAPES, Yaya Togola a indiqué que pour cette édition, l’accent est mis sur la continuité dans l’utilisation rationnelle, efficace du temps de détention. La direction de l’administration pénitentiaire a pour souci, sous l’impulsion de son directeur Yaya Togola, de réduire considérablement la récidive grâce à une intensification dans les établissements pénitentiaires des activités de réinsertion socio-économique. Pour le directeur, un des objectifs de sa structure est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire dans un premier temps pour les quatre pénitentiaires agricoles de Baguinéda, Kénioroba, Konséguela et Tana.
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rn «Nous venons d’acquérir un tracteur pour Kénioroba où nous avons environ 200 hectares de bonne terre. Si nous avons une bonne pluviométrie, le reste serait une question de volonté, de responsabilité, facile à résoudre. Il nous faut une administration pénitentiaire rénovée, assainie, moderne. Un personnel formé pour réserver aux personnes incarcérées un traitement digne, un traitement humain ; une administration qui accepte de se remettre en cause, qui ne perde pas de vue qu’elle est et demeure au cœur du système sécuritaire et qu’elle constitue un maillon important pour la tranquillité publique, la paix publique ».
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Ainsi, une semaine durant, la population de Bamako pourra vivre en direct au CICB et au carrefour des jeunes, les activités qu’organise la direction nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Tout cela s’inscrit en droite ligne de la politique d’humanisation de nos centres de détention.
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