« Construire ensemble un monde uni contre la corruption ». C’est le thème central de la 7e édition de la Semaine de la jeunesse contre la corruption. Les initiateurs de l’évènement ont organisé, ce mercredi 1er mars, au Musée national de Bamako, une conférence de presse, pour donner des détails de cette édition 2023.
Depuis 2015, année à laquelle a lieu la 1ère édition de la Semaine de la jeunesse contre la corruption, du chemin a été parcouru. Selon Mariam Diama Sanogo, la présidente des Communautés de pratique en matière de lutte contre la Corruption (CPLC), grâce à cette semaine, beaucoup de jeunes filles et de femmes ont vu leur connaissance améliorer sur la corruption. Aussi, des institutions et partenaires sont aujourd’hui mobilisés dans la lutte contre la corruption.
« La Semaine de la jeunesse contre la corruption a contribué à rendre public le débat sur la corruption au Mali », a indiqué Dramane Diallo, du projet d’appui à la Lutte contre la corruption pour et par l’égalité genres (LUCEG). Aux dires de Diallo, la lutte contre la corruption n’est pas l’affaire des seules autorités. Car, une gestion saine des affaires publiques, c’est plus d’emplois pour les jeunes, c’est aussi un système de santé adéquat pour tous.
L’objectif recherché par la 7e édition de la Semaine de la Jeunesse est de contribuer à la lutte contre les pratiques corruptives et discriminatoires qui affectent les droits des filles et des femmes. Au cours de cette édition, quatre campagnes de sensibilisation radiophoniques sont prévues. Les activités s’étendent jusqu’au 7 mars par une cérémonie de clôture avec remise d’attestations de reconnaissance à des personnes qui se sont illustrées dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Les activités de la semaine ont lieu à Bamako et dans plusieurs capitales régionales notamment à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao. La 7e édition de la Semaine de la Jeunesse contre la corruption sera lancée ce jeudi matin au Mémorial Modibo Keita, sous la coprésidence du ministre de la Justice et de son homologue de la Jeunesse.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net