Le mardi 11 septembre dernier, le Collectif des patriotes a tenu une conférence de presse pour partager avec les hommes de médias leur point de vue sur la tragique situation que traverse actuellement le Mali.
Le Collectif des patriotes, un rassemblement de citoyens maliens composé de plusieurs sensibilités, est présidé par notre confrère Makan Konaté. En effet, on y retrouve des journalistes, des médecins, des avocats, etc. A l’instar des autres regroupements qui se réclament patriotes, il a donné sa contribution à la résolution de la crise sociopolitique que le Mali traverse. C’est ainsi que toutes les questions d’actualité ont été largement abordées par le président du Collectif des patriotes, Makan Konaté, qui a déclaré à ses paires journalistes que le blocage des armes au port de Conakry est une phase du complot international dont le Mali est victime.
Selon ses propos, les sanctions brandies contre le Mali dépendaient du retour à l’ordre constitutionnel. Maintenant que le pays est retourné à l’ordre constitutionnel, il est inadmissible que les armes ne soient toujours pas livrées alors que le pays en a besoin. D’après Makan Konaté, la partie nord du Mali fait l’objet de beaucoup de convoitises à cause des ressources dont le sol regorge et la position géographique de Tessalit qui est un observatoire stratégique.
A propos de la lettre du président par intérim, Dioncounda Traoré, le président du Collectif des patriotes la juge claire, mais estime qu’il y a eu un déficit de communication. Selon lui, c’est ce qui a amené autant de discussions sur la question.
Au sujet l’incident de Diabaly qui a coûté la vie à seize personnes, Makan Konaté estime que le sujet est assez délicat et qu’il est prématuré de s’y prononcer. Il précise qu’il est nécessaire d’attendre les premiers résultats de l’enquête qui vient d’être ouverte pour y voir plus clair. Après avoir répondu aux questions posées par les journalistes, le président du Collectif des patriotes a souligné que le Mali est actuellement en danger et qu’il est primordial que tous les Maliens s’y mettent pour aider le Mali à s’en sortir. Ce qui n’est possible, selon lui, que si sont laissés de côté les petits différents qui freinent les élans.
Rokia Diabaté