Sékou Diarra, président de la CAD –Mali : “Cette aide internationale est une imposture”

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Le lamantin d’Afrique (tricherus senegalensis) est un mammifère aquatique connu depuis le nord du Sénégal jusqu’au sud de l’Angola. Il est présent au Mali dans les eaux du fleuve Niger et son affluent, le Bani. Au Mali, le lamantin est connu sous les noms bambara de “Man”, “Jilo man” ou “Sogofing”.

 

Il est particulièrement menacé et sa population se trouve en constante régression dans toute son aire de répartition. Le lamantin est une espèce vulnérable en voie de disparition : il est victime du goût de sa chair et des valeurs thérapeutiques et mystiques qu’on lui prête.

 

 

Dans notre pays, c’est pourtant une espèce intégralement protégée. Aussi, pour soutenir les efforts de l’Etat, un groupe d’amoureux de l’environnement et de la biodiversité, sous la direction de Soumaïla Berthé, biologiste environnementaliste, directeur de l’entreprenariat indépendant de conservation des espèces menacées – EICEM, en partenariat avec Mme N’Diagne Lucy Keith de Sea to shore Alliance des Etats-Unis d’Amérique vient d’installer 3 associations villageoises des amis des lamantins dans les villages de Sokon (commune de Niasso), Kowoara (commune de N’goa), et Bélénitiéni (commune de San).

 

 

L’Association des amis des lamantins dont le siège est à San, dans la région de Ségou, vise à la promotion et à la protection de cette espèce. Les experts du lamantin parmi lesquels Abdoulaye Biné Guindo et Broulaye Diakité, respectivement colonel et commandant des Eaux et Forêts, ont animé des séances de sensibilisation sur la protection et la conservation du lamantin les 25, 26 et 27 janvier derniers dans les 3 villages précités.

 

 

L’ambition de l’Association des amis des lamantins est de couvrir tout le territoire national, particulièrement les zones de chasse du lamantin.

 

Le message des experts semble avoir été bien perçu. Déjà, les habitants des villages visités ont largement adhéré à l’association. Elles ont promis d’être désormais aux avant-postes de la lutte contre la chasse aux lamantins et de veiller à leur protection et leur conservation.

 

Au terme des journées de sensibilisation, les recommandations importantes ont été formulées. Il s’agit, entre autres, d’interdire aussi bien la chasse au lamantin que l’achat et la consommation de sa viande ou de sa peau. Toute réduction de son effectif accroit, en effet, le risque d’extinction d’une espèce qui se reproduit lentement et ne donne la vie qu’à un seul petit tous les 3 à 5 ans. Il faut aussi l’aider par une gestion sage des déchets et en préservant la propreté des mangroves, des rivières, des lames des côtes car le lamantin a besoin d’eau et d’habitat sain pour se développer.

Source : Amap

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1 commentaire

  1. Bah ! aidez moi, franchement ,je suis un peu déboussolé hein ! je crois que le titre ronflant et pompeux mis plus haut en GRAS , ne rime point avec cette histoire sur une éventuelle disparution des lamentins! ❓

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